Un an après la sortie de "Motherland" voilà que les danois de Pretty Maids nous proposent un nouvel album ! Quelle santé pour ces quinquas allez-vous dire. Mais à y regarder de plus prés on peut s’apercevoir que ce "Louder Than Ever" est en fait un Best Of rempli de titres datant de la période 1995/2006. En ces temps-là, la bande à Atkins n’était pas au mieux, la faute à une époque où le pain n’était pas béni pour le Hard Rock mélodique. Ainsi c’est avec intérêt que l’on peut découvrir quelques titres restés plus confidentiels ainsi que quatre nouveaux morceaux.
Les huit anciens titres, qui ont été pour l’occasion réenregistrés, sont issus des albums "Scream", "Anything Worth Doing Is Worth Overdoing", "Carpe Diem", "Planet Panic" et "Wake Up To The Real World". Le son y est bien entendu plus puissant, les claviers font leur apparition et quelques furtifs réarrangements font office de cerise sur le gâteau. Pretty Maids a opté pour des morceaux heavy de son répertoire, exception faite de la magnifique ballade 'With These Eyes'. A l'occasion de diverses interviews Atkins a évoqué, pour expliquer cette sortie, son envie de voir comment sonneraient ces anciens morceaux avec ses nouveaux partenaires de jeu. Néanmoins, les différences ne sautent pas forcément d’emblée aux oreilles. Mise à part la qualité de la production, il faut être un die hard fan pour discerner avec précision les dissemblances.
Toutefois, c’est avec un réel plaisir que l’on redécouvre (voire découvre) ces vieux morceaux, sentiment qui est bien entendu renforcé par l’écoute des quatre nouvelles productions. La qualité de celles-ci est indéniable, elle n’a rien à envier aux dernières compositions du groupe et auraient très bien pu être incluses dans "Motherland". Nous sont ainsi livrés en pâture deux titres heavy ('Deranged' et 'Nuclear Boomerang'), un mid-tempo qui renvoie au hit 'Little Drop Of Heaven' ('My Soul To Take') et une ballade ('A Heart Without A Home'). Il y en a pour tous les gouts.
Avec ce "Louder Than Ever" vous avez ainsi de quoi patienter en attendant le prochain (vrai) album de ces sacrés danois qui ne semblent décidément pas près à lâcher le morceau.