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"Le crédo de Tungsten ? Une musique qui rassemble celles de leurs groupes fétiches que sont Pink Floyd, Iron Maiden Opeth ou Mastodon mais aussi Yes, The Mars Volta, Miles Davis… N'en jetez plus la coupe est pleine !"
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3/5
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Philadelphie Pennsylvanie, 2011, cinq musiciens et une chanteuse s'associent sous le nom de Tungsten. Leur crédo, une musique qui rassemble celles de leurs groupes fétiches que sont Pink Floyd et son psychédélisme, Iron Maiden et ses twin guitares en harmonie (la mélodie de 'Coda' pourrait avoir été écrite pas Gers et les soli en twin de 'Contamination' sont plus qu'un hommage), Opeth ou Mastodon pour leur côté sombre et progressif mais aussi Yes, The Mars Volta, Miles Davis… n'en jetez plus la coupe est pleine.
Idéalement alléchant sur le papier, le groupe parvient à transformer l'essai non sans quelques longueurs et maladresses (certains riffs vous échappent malgré les écoutes) avec son premier album "The Reservoir" : des ambiances riches et épiques pour des titres dépassants les 6 minutes, une chanteuse avec du coffre et une voix charmante (on pense parfois à Bonnie Tyler), des soli à la Gilmour sur des claviers spatiaux et buzzants à la Rudess, c'est catchy et efficace ! C'est en tout cas ce qui marque dès le titre d'ouverture 'Water Over Stone'. Et même si parfois le chant n'est pas des plus justes et agréables à l'oreille dans les limites du rugissement, Tungsten impose son univers et ses ambiances avec une certaine évidence, guitares et claviers en porte-bannière.
'Contamination' démarre avec toute la douceur d'une guitare acoustique pour se muer en mid tempo au groove martelant où le chant de Titi prédomine (ça growl même sur la fin).La mélancolie de l'anagramesque d''Atmos (Matos) Stoma' riche en superbes passages instrumentaux est portée par une rythmique enlevée et solide et des buzz jazzy et expérimentaux à la Miles Davis agrémentent le final. Le groupe nous montre ici sa volonté à proposer des titres évolutifs dans lesquels rien n'est jamais acquis avant la dernière note et parvient à faire preuve d'une grande créativité comme sur la puissante 'Opera House' ou sa suivante aux ambiances celtiques (la flute sans doute) 'Night Wanders By' sur lequel la voix de Titi, plus mélodique sur les couplets et franchement agressive sur les refrains, s'intègre enfin mieux à l'ensemble.
'El Dolor' marque par son tempo plus enlevé et sa luminescence Metal atmosphérique (une fois encore la guitare prend toute la place pour un résultat Folk en diable) alors que le final éponyme se lance dans une course de 8 minutes reprenant avec une grande cohésion tous les éléments qui ont fait le bonheur de l'auditeur durant ce premier voyage : hammond, ambiance brumeuse, rythmique solide et gorgée d'un feeling organique, soli de guitare planants et homérisme captivant.
Au final, la grande intelligence de l'album est de gagner en force au fil des titres, le morceau suivant apportant toujours "plus de" à l'univers du groupe, sachant gagner en vitesse pour ne pas laisser l'auditeur embourbé dans trop de slow et mid tempo. Et c'est sans doute ce qui va donner l'élan suffisant à l'adhésion et la mémorisation du nom Tungsten pour les années à venir, car croyez moi, il y a du bon là dedans !
Plus d'information sur
http://tungstenphilly.com
LISTE DES PISTES:
01. Water Over Stone - 6:01 02. Contamination - 6:14 03. Atmos (Masto) Stoma - 7:17 04. Night Wonders By - 8:25 05. Coda - 1:26 06. El Dolor - 5:54 07. The Opera House - 5:58 08. The Reservoir - 7:53
FORMATION:
Ben Grossberg: Guitares Jeff Mccall: Guitares Jt Wieme: Batterie Justin Jones: Claviers Mishah Salman: Basse Titi Musick: Chant
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