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"Lancer cet album sur la platine, c'est partir en voyage aux Etats-Unis, c'est ouvrir une bonne grosse boite de soleil en conserve, c'est se réchauffer le cœur et faire fondre une partie de la peine qui vous accable !"
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5/5
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Lancer 'Happy Troubadour', c'est partir en voyage aux Etats-Unis, c'est ouvrir une bonne grosse boite de soleil en conserve, c'est se réchauffer le cœur et faire fondre une partie de la peine qui vous accable ! Pour faire simple, l'achat d'un album de Jeremy Spencer devrait être remboursé par la sécurité sociale, celui-ci en tête !
Tout comme Bend In The Road, qui avait déjà enchanté la rédaction en 2012, cette nouvelle cuvée ne fait que confirmer l'impression que Spencer, ex Fleetwood Mac, grand maître du Folk Blues et de la Slide à travers le monde ('Sweet Were The Days' est LE bijou de cet album) tient une forme olympique. Et plus encore que sur "Bend In The Road", Jeremy Spencer met en exergue tout ce qui fait son talent : son jeu de guitare, sa voix, son petit supplément d'âme et sa capacité naturelle à accoucher de mélodie vibrantes, palpitantes et chargée d'histoire et d'émotion.
Sa voix justement, portant le poids des années et pourtant toujours aussi mélodieuse, nous transporte vers d'autres cieux comme sur 'Dearest…umm, yah', un 'Blind Lover' à la manière d'un George Harrison et bien d'autres encore. 'Send An Angel' rappelle à quel point dans un registre de sincérité à fleur de peau, Spencer reste maître du genre face à l'élève pourtant élogieux Mark Knopfler. Car quand Spencer chante, parfois doublé de chœurs féminins (le groovy 'Got To Keep Movin', le mélancolique 'Open The Door') c'est qu'il a enfin trouvé des mots au moins aussi fort que l'émotion dégagée par la musique, sans quoi il préfère les laisser à l'état d'instrumentaux. Et si la femme est mise à l'honneur dans cet album, c'est carrément Rachel May qui chante seule sur la slide du maitre lors d'un 'Letting Go The Past' une fois encore éblouissant et classe et d'authenticité !
Si le Blues, la Country et le Jazz se marient si bien sous les doigts du barbu pour devenir un genre à part, quelques incursions exotiques poussent le voyage encore plus loin, comme au Far West sur un 'Dugrango' mutin ou en France sur un 'Sounds Like Paris' dans lequel guitare acoustique, accordéon et violon composent une mélodie éternelle comme on en trouve beaucoup dans cet album légèrement plus gai, joueur et coloré que son prédécesseur (l'artwork, réalisé par l'artiste une fois encore, en est la meilleure preuve). Le théâtrale 'Moonshine Slide' par exemple, se chargera de vous en convaincre.
Soyons avares en mots pour une fois, ils ne rendront jamais assez hommage à cette musique. "Coventry Blues" est un Must pour tous ceux qui aiment se laisser emporter par la douceur de la musique, quelque soient leurs horizons !
Plus d'information sur
http://www.jeremyspencer.com/
LISTE DES PISTES:
01. Happy Troubadour 02. Got To Keep Movin' 03. Dearest...umm,yah 04. Send An Angel 05. Sounds Like Paris 05. Blind Lover 06. Open The Door 07. Sweet Were The Days 08. Letting Go The Past 09. Coventry Blue 10. Nightingale's Pledge 11. Durango 12. Moonshine Slide 13. The World In Her Heart 14. Endlessly
FORMATION:
James Simonson: Basse Brett Lucas: Guitares / Backing Vocals Jeremy Spencer: Chant / Guitares / Claviers Mimi Morris: Violoncelle Molly Hughes: Violon Stephan Koch: Violoncelle Todd Glass: Batterie
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