Un an après "Cobblestone Street", le danois revient avec un "Museum" dans la droite ignée de son prédécesseur. Majoritairement basées sur un jeu de guitare acoustique et agrémentés de quelques interventions de claviers et de batterie, les compositions font la part belle aux rythmes mid-tempo avec quelques (rares) accélérations salvatrices à l'image d'un ‘Freedom’
Supporter reconnu de John Wesley, la ressemblance est par moment frappante : la voix, l’atmosphère, les sonorités…bref un copier-coller du guitariste honoraire de Porcupine Tree. Et pour aller vers un côté plus commercial, James Blunt aurait pu être une référence à citer.
Cependant, il faut reconnaître que les talents de Mike Tramp sont présents et on ne peut lui enlever un sens inné pour balancer de belles mélodies (contrairement à l’avis de mon collègue qui montrait du doigt un manque sur "Cobblestone Street ") et un réel savoir-faire pour enjoliver la musique avec des paroles touchantes.
Est-il possible de mettre en avant un titre plus qu’un autre ? Pas vraiment. En effet, "Museum" doit être considéré comme un tout, un ensemble indissociable qui s’écoute de bout en bout mais qui, malheureusement, ne provoque pas forcément une envie évidente de remettre le couvert. Et c’est bien là que le bât blesse. Si le contenu une fois dévoilé donne une première impression positive, la surprise s’arrête là.
Depuis quelques temps, Mike Tramp a choisi d’orienter son style vers un rock soyeux, sans fioritures, privilégiant le contenu écrit à la musique en tant que telle. Ses afficionados vont arguer que l’homme a bien donné côté décibels mais s'abandonner de nouveau dans un album mélodramatique n'est peut-être pas le meilleur choix qu'a pu faire notre homme. Le prochain opus sera décisif...