Deed In Karma n’aurait jamais vu le jour sans l’intervention d’un ami Danois de Jonas. Celui-ci (Thomas Gravesen), footballeur professionnel de surcroît, a apporté les fonds nécessaires pour mener à bien le projet qui lui tenait à coeur.
Tant qu’à faire, c’est Jacob Hansen (Volbeat / Pretty Maids) qui a produit "Good Dog" donnant à cet album un son bien gras, bien hard, bien rock. En effet, ici, la voix éraillée et puissante à l’image d’un Robert Plant, les lignes de basse percutantes, les riffs de guitares punchy et le sans-faute d’une batterie tout acquis à la cause du groupe permettent à cet album de se positionner de fort belle manière dans un style hard rock/stoner/indie assumé.
Dès l’entame, le puissant ‘I Ain’t Crawling’ sonne la mise en route de la machine tout comme ‘Stray Dog’, ‘Karma Theme’, ‘Taste Of Regret’ ou ‘Communication’ baveux à souhait. Il y a aussi des moments plus calmes (‘No Answer’, ‘Waiting For The Sun’) et l’on se surprend parfois à se laisser attendrir par une ballade caractérisée par des guitares étonnamment peu présentes à l’image d’un ‘Still Loving You’ de qui-vous-savez. Le titre qui clôt ce premier jet (‘Release’) est un dialogue voix/guitare acoustique frais et surprenant pourvu d’une belle mélodie. Bien leur en a pris de le placer à la fin car il aurait détonné dans l’atmosphère générale.
A la croisée de plusieurs références, Deed In Karma livre un "Good Dog" de très bonne facture qui certes n'apporte pas de nouveautés majeures mais qui présente une belle maîtrise des diverses ficelles faisantt la réussite d’un album. "Good Dog" est un disque qui s’écoute et se réécoute sans faillir ... N'est-ce pas là l'essentiel ?