Si le groupe évolue dans un style bien encombré, Neopera arrive à tirer son épingle du jeu grâce notamment aux chants de Nina Jiers, Thorsten Schuch et du brutal Mirko Gluschke qui se marient à merveille et qui proposent un équilibre parfait. Pour le reste, on retrouve un heavy métal symphonique classique, typique des canons du genre, très bien réalisé et produit mais manquant un peu d'originalité.

'Remote', 'The Marvel Of Chimera', 'The Greed', 'Last Pantomime' ou encore 'The Unspeakable' sont ainsi de très bons titres souvent magnifiés par des chœurs splendides ajoutant à la majesté de l'ensemble. L'impression d'entendre un mélange réussi d'Epica et de Therion est réelle tant on y retrouve les caractéristiques des deux formations avec du premier la fougue et le côté enchanteur et du second l'univers baroque, symphonique et classique. 'The Greed' en particulier marque les esprits, parfaite exposition des qualités de la formation avec une splendide mélodie teintée de mélancolie.