Après un DVD live « Alive and Well in Cracovie », Green Carnation nous propose ici son quatrième effort, enregistré en France à Marseille avec pour la première fois un producteur extérieur au groupe, Terje Refnes (Tristania, Theater of tragedy). S’ajoute à ces changements le départ de Oystein Tonessen remplacé par Kenneth Sliden
Avec « The Quiet Offspring », la formation continue sur la lancée de « Blessing in Disguise », c'est-à-dire un métal atmosphérique teinté de sonorités seventies. Peu d’évolutions majeures sont à noter si ce n’est un son plus sale et plus heavy ainsi que la sensation d’écouter une œuvre plus équilibrée et plus homogène.
Si aucun titre n’affiche de faiblesse particulière, certains brillent par leur réussite tel « Between the gentle small and T », bien heavy rock et magnifié par un break au clavier et des parties de chant superbes, « Just when you think it’s safe » marque elle-aussi par un excellent chant.
L’ambiance générale de l’album est toujours aussi sombre et mélancolique. Des titres comme « A place for me » ou « Childs play part I et II » sont d’une rare beauté derrière une tristesse que le groupe a comme marque de fabrique. Malgré un côté métal renforcé, Green carnation garde une face rock déjà présente sur ses albums précédents.
Green carnation présente donc un excellent album dans la droite lignée de ce que le groupe sait faire de mieux. Certes il n’y a guère de surprises mais on peut saluer leur constance. Souhaitons que cet album les fasse sortir d’un marasme non mérité.