Formé à Paris en 2008 par Pascal Giudicelli (guitare), Jenny In Cage sort un premier album en 2009, ‘Solid liquid ether’. Leur deuxième opus, produit grâce au miracle du financement participatif, intitulé ‘The Perfect Side of Nonsense’ parait en 2015 avec autour de Pascal Guidicelli, une nouvelle formation composée de Julien R. (chant), Thomas Conraux (basse) et José Castillo (batterie). A noter que l’enregistrement a été réalisé par Fred Duquesne (Brigitte, Bukowski, Mass Hysteria).
La musique proposée par Jenny in Cage est un rock assez varié dans ses influences, alliant riffs Stoner qui feront penser à des groupes comme Queens of the Stone Age ou encore Foo Fighters, à des touches néo métal (la première minute de 'Just a Toy Boy' fait fortement penser à Deftones). Cependant la palette musicale se veut plus large puisque l’on pourra aussi entendre des influences plus pop comme Placebo, Smashing Pumpkins mais aussi déceler du Muse ou du Radiohead. La balance et le mixage sont particulièrement soignés, équilibrant avec grâce la batterie et l’omniprésence enivrante de la basse. Le chant quant à lui, totalement en anglais, ne propose rien de bien original mais reste efficient pour ce genre musical. Hormis quelques brefs passages avec des effets, il s'avère très pop, quelque fois un peu plus regeur, mais globalement très propre.
La construction des morceaux est assez classique avec des pistes allant de 2 min 30 à 4 min en moyenne. Après un démarrage plutôt mélancolique, porté par une voix aérienne, l'album prend un tournant résolument néo-métal grâce à des titres comme "Just a Toy Boy", "Not Communicate" ou encore "God(s)". La conclusion sera toutefois quelque peu différente avec les deux derniers morceaux, "Shade of Memories" et "The Lonely Man of the Cotton Field", qui proposent des durées bien plus conséquentes propices aux développements
Bien que terminant en douceur avec une belle ballade, ‘The Perfect Side Of Nonsense’ s’adresse avant tout à ceux qui apprécient le rock teinté de Néo Metal, saupoudré de passages plus pop. A découvrir...