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"Avec "The Quiet Monster", les allemands de Gloomball ne transforment pas les espoirs placés en eux. Leur album manque de personnalité et lorgne trop du côté du rock américain à la Nickelback."
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2/5
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Après "The Distance" remarqué et qui avait séduit la critique en 2013 par sa capacité à fusionner heavy métal et alternatif, en sachant se faire tantôt très accrocheurs, tantôt puissants dans l'esprit Metallica, avec même quelques touches extrêmes, deux ans après,
les allemands de Gloomball sont de retour avec un deuxieme album, "The Quiet Monster"
Assez attendu, ce nouvel opus est l'occasion pour le groupe de confirmer les espoirs. Pour cet album, la tendance musicale a évolué et laisse de côté les aspects plus puissants et typés death métal au profit d'un métal moderne dans l'esprit d'un Nickelback. Une évolution regrettable, en effet, Gloomball formate sa musique sur les critères américains et perd en personnalité.
L'album commence pourtant de manière très énergique avec un 'Monster' tonitruant. Doté d'un riff digne de Mastodon et chanté avec force par Alen Ljubic, ce titre est d'une belle efficacité. 'Straight To Hell' confirme cette tendance métallique, le chant est toujours aussi rageur et accompagne bien une musique puissante. Le tout confirme que, dans ce registre, Gloomball est redoutable d'aisance. Mais petit à petit, l'album perd de cette énergie et s'enlise. Le tempo baisse de morceau en morceau et l'intérêt se fait moindre au fur et à mesure.
Ainsi l'ensemble vire vers un rock commercial teinté d'alternatif et manque bien souvent sa cible. Le chant de Ljubic ne parvient pas à sauver le tout d'un formatage radio trop voyant. Et tout finit par se ressembler, de 'One More Day' à 'Sirens' en passant par '(Don't) Surrender' ou encore 'Unbreakable' et 'Blue Is Turning Into Gray', le groupe utilise le même schéma et ce ne sont pas quelques passages rapides aux guitares ou un chant plus puissant qui évitent la correctionnelle à ces titres. Seul en fin de disque, 'Blood Red World' sauve les meubles de ce formatage par une énergie partiellement retrouvée et prenante.
En ralentissant le tempo et en se rapprochant d'un Creed ou d'un Nickelback, Gloomball a perdu ce qui faisait le charme de son premier album. "The Quiet Monster" est taillé pour cartonner et plaire à un large public mais il rate son objectif par manque de personnalité. Les quelques morceaux réussis qu'il contient nous font regretter cette orientation musicale très discutable.
Plus d'information sur
http://www.gloomball.com/
LISTE DES PISTES:
01. The Quiet... 02. Monster 03. Straight To Hell 04. All Beauty Dies 05. Towards The Sun 06. Sirens (die Alone) 07. One More Day 08. Sullen Eyes 09. (don't) Surrender 10. Unbreakable 11. Blood Red World 12. Blue Is Turning Into Gray
FORMATION:
Alen Ljubic: Chant Basti Moser: Basse Björn Daigger: Guitares Danny Joe: Batterie Jossi Lenk: Guitares
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