'Tomorrow never comes' est le premier, et aujourd'hui encore le seul, album d'une jeune formation Allemande. Arilyn est un quatuor s'exprimant dans ce que l'on peut nommer du space rock.
Si l'album débute, après une petite intro non significative, sur des titres rock sans grande complexité, il explore des contrées musicales de plus en plus riches au fil des plages. A partir de "Nightmare" les claviers se font plus présents et le rock se fait plus progressif. Il y a par exemple dans "Nameless" (piste 8) des sonorités franchement metal-prog.
Le chanteur-bassiste (Christian Külbs) possède une bonne voix pour le rock et son anglais est parfait. De quoi bien emmener des compositions simples mais efficaces. Techniquement il n'y a d'ailleurs rien à redire, les musiciens sont bons et l'ensemble est tout à fait cohérent mais, car il y en a un, je n'ai pas réussi à être captivé sur la durée. Les titres se succèdent et l'écoute n'est pas désagréable mais il n'y a pas de réels temps forts, par de riffs assassins, pas de mélodies imparables.
Le dernier morceau qui donne son titre à l'album est peut-être le meilleur. C'est une ballade très inspirée où l'apparition d'un chorus féminin (trop bref) ajoute un peu de piment à l'ensemble. Les plages de 'violon' sur fond de guitare ronflante confèrent à cette ultime composition une atmosphère très apaisante.
Je ne sais pas si Arilyn donnera une suite plus percutante à ce premier opus, mais je l'espère car la qualité musicale est bien présente et il ne manque à 'Tomorrow never comes' que l'étincelle de génie qui ferait passer la musique du groupe du rang d'ambiance sonore agréable à celui de composition exaltante.