Qui se souvient qu’au début des années 2000, The Darkness avait cartonné avec son premier album "Permission To Land" (quadruple album de platine au Royaume Uni, trois Brit Awards) ? Un mélange détonnant de hard-rock et de glam comme on n’en faisait plus depuis Poison Poison peut-être. Depuis, le groupe avec quelques changements de personnel a sorti 2 autres albums avec beaucoup moins de succès.

On dirait qu'avec ce nouvel album, la bande à Hawkins décidé de reprendre les choses en main et ça commence fort avec ‘Barbarian’ qui, comme son nom l’indique, ne fait pas dans la dentelle (mais ça n’est pas non plus ce qu’on lui demande). C’est bien simple, cette chanson est le croisement idéal entre The Cult période "Electric" pour les guitares et les Sparks pour le chant qui part en vrille dans les aiguës. Ça ne plaira probablement pas à tout le monde mais d’une part, il s’agit de la marque de fabrique du groupe et d’autre part, il faut reconnaître que l’alchimie fonctionne plutôt bien.
'Open Fire' continue sur cette lancée, une vraie cavalcade de guitares, avant que l’intro à la guitare acoustique du morceau éponyme ne calme temporairement le jeu. En revanche, le refrain d’une redoutable efficacité, est clairement fait pour chanter dans les stades (l’ombre de Queen plane sur ce morceau comme sur une bonne partie du reste de l’album). Il faut bien avouer que la suite est peut-être un brin convenue mais les amateurs de hard-rock de facture classique y trouveront certainement leur compte. ‘Roaring Waters’ ravira les amateurs d’Aerosmith tandis que ‘Sarah O’Sarah’ trouvera certainement un écho favorable chez ceux qui privilégient les ballades de Thin Lizzy.

"Last of Our Kind" n'est pas un album révolutionnaire, mais son hard rock entraînant et communicatif fait mouche la plupart du temps et remet en selle The Darkness comme un sérieux prétendant à la relève de Kiss et Alice Cooper.