Le nom de Rob rock est bien connu des amateurs de heavy métal mélodique. L’homme a déjà un palmarès bien fourni s’étant fait connaître comme chanteur de Impelliteri ou de Alex Rudi Pell puis par sa participation au projet de Tobias Sammet (Edguy) : Avantasia, a metal opera.
Depuis 2000, il vole sous ses propres ailes avec un groupe qui porte son nom. Holy hell est son troisième album et aux manettes on retrouve Roy Z, (Dickinson, Halfrod, Judas Priest), premier gage de qualité, Z étant considéré comme un des meilleurs producteurs actuels.
Les amateurs ne seront pas surpris par cet album. Holy Hell se situe dans un genre heavy mélodique de premier ordre, certes classique mais très bien exécuté dans la lignée de ce que peut proposer Judas Priest ou le Helloween récent.
Bizarrement, l’album commence par son morceau le plus faible. "Slayer of souls" est un titre de heavy classique, efficace mais faisant trop penser à Judas Priest. Heureusement la suite est bien meilleure. "First winds of the end of time" est tout aussi speed mais bien plus maîtrisée. La voix de Rock, chaude et puissante est absolument parfaite, particulièrement sur le refrain très réussi. Avec Callin angels, on a le tube de l’album, plus FM, facilement mémorisable. Pour le reste de l’album on retiendra "Holy Hell", le morceau eponyme, autre très bon titre de métal mélodique ou encore "I’m a warrior", plus hard rock dans l’âme.
Vous n’échapperez bien évidemment pas à la sempiternelle ballade de rigueur, "I’ll be waiting for you", certes bien dans la norme mais qui casse le rythme de l’album.
Holy Hell se clot par l’excellente « Move on », sorte de power ballade un peu à part par rapport au reste de l’album avec des chœurs à la pelle, très pop dans l’esprit mais très réussie.
Rob Rock signe donc un bon album de métal à l’ancienne et ce ne sont pas les deux titres plus faibles qui vont changer quelque chose à cette impression. L’homme et son groupe méritent de se faire une place parmi les très nombreux représentants du genre, en tout cas plus que la relative ignorance dans laquelle il évolue chez nous.