Pour ce premier album il s’est entouré d’un line-up solide avec notamment Pascal Mulot à la basse. Musicalement, Equinox évolue dans un heavy métal teinté de symphonique et de progressif faisant la part belle aux prouesses d’Inophis mais qui arrive à garder un bon équilibre entre technique pure et mélodies accrocheuses.

Concept album autour de la nature et du rapport de l’humain envers cette dernière, "The Cry Of Gaia" est une belle surprise qui devrait ravir les amateurs de Rhapsody, Freedom Call ou Symphony X. Avec cette œuvre qu'il a écrite et produite, Inophis réalise un joli coup. Son disque est équilibré et évite à merveille la surenchère technique au profit de titres courts et fluides mettant la mélodie et le chant au cœur du propos.

On prend ainsi un réel plaisir à l’écoute de cet album d’une belle fraicheur. Au chant, Emmanuel Creis accomplit un excellent travail, son timbre est très doux mais puissant quand il le faut. Il se mêle parfaitement aux riffs et soli d’un Inophis très inspiré et au jeu d’une belle virtuosité. Et avec des titres comme ‘In The Eye Of Prophecy’, ‘Wings Of Fire’, ou encore ‘Time Of The Chosen’ et ‘A Light In The Chaos’, Equinox signe des titres de belle qualité qui marient bien heavy mélodique et néo-classique avec les aspects symphoniques. Enfin, il faut noter la présence de la jolie ballade ‘Amber’, toute en douceur et en feeling notamment lors d’un très bon solo, la chanson lorgnant du côté de Queen avec une belle classe.