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"Le premier album de Charlie Barnes est très marqué par ses influences mais la qualité de son écriture est déjà perceptible."
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3/5
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Charlie Barnes est un jeune musicien originaire de Leeds qui a été biberonné à la musique alternative et progressive de Manchester. Dans les années 2000, deux groupes mancuniens deviennent des formations incontournables du rock/métal progressif alternatif, Amplifier et Oceansize. Charlie Barnes est de cette trempe de fan qui suit les groupes partout où ils se produisent, collectionne tout ce qui s’y rapporte et connait chaque note sur le bout des doigts. Rien d’étonnant à ce qu'il ait demandé à Steve Durose, le guitariste qui a officié aussi bien chez Amplifier que chez Oceansize, de produire son premier disque "More Stately Mansions".
Avec une généalogie pareille, l’auditeur averti ne peut que s’attendre à écouter un album fortement estampillé Oceansize. L’implication de Steve Durose, qui fut un véritable mentor pour Barnes pendant la réalisation de l’album, renforce effectivement cette impression. Ce sont principalement dans les arrangements de guitares en tremolo picking, chères à Oceansize, et les ambiances parfois psychédéliques ou post-rock que l’on perçoit cette empreinte (‘Easy Kid’). Certaines montées en intensité font aussi référence à la manière dont le groupe emmené par Mike Vennart savait donner de l’ampleur (‘Dresden’). Et la parenté est criante dans l’énergie alternative déployée par l’excellent ‘MacbethMacbethMacbeth’.
Mais Charlie Barnes a d’autres inspirations qui, si elles ne sont pas aussi perceptibles que celles mentionnées auparavant, sont parfaitement identifiables. Dans le placement du chant et certaines intonations de Barnes s’entendent de fortes ressemblances avec Muse (‘Sing To God’, ‘Mores Stately Mansions’ et la fin de ‘Ballons’) avec un supplément soul-jazz à la The Reign Of Kindo surtout audible dans les passages lents voix-piano (‘Ghosts’). Ces derniers sont nombreux dans "More Stately Mansions", et alourdissent l’écoute du disque, particulièrement quand ils lestent la totalité du titre d’une épaisse charge mélancolique et dépressive (‘House’ et ‘Film’).
Ce premier album de Charlie Barnes est déjà une œuvre très travaillée, riche en harmonies de voix, en mélodies et en arrangements de cordes. La collaboration avec Steve Durose est de ce point de vue une réussite mais elle participe aussi à faire ressortir trop massivement les influences du musicien. La prochaine étape pour l’Anglais sera de s’émanciper de cet atavisme musical encore trop encombrant pour enfin laisser éclater toute la sensibilité de son écriture et l’intensité émotionnelle qu’il peut communiquer à travers ses compositions et sa voix.
Plus d'information sur
https://www.facebook.com/charliebarnesmusic
LISTE DES PISTES:
01. More Stately Mansions 02. Sing To God 03. Easy Kid 04. Balloons 05. Ghosts 06. MacbethMacbethMacbeth 07. House 08. Dresden 09. Hammers 10. Film
FORMATION:
Charlie Barnes: Chant / Guitares / Claviers Josh Hughes: Guitares Sean Balcombe: Chant / Basse Ste Anderson: Batterie
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