L’album commence par le single efficace et tranchant ‘Cocoon’, une composition pop-punk énergique qui ne s’embarrasse d’aucune fioriture le long de ses 2 minutes et 30 secondes. ‘Let’s Ride’ chasse sur les terres de Weezer avec son refrain imparable à chanter en chœur sous la douche. ‘Machinery’ continue sur la lancée d’un train fou qui aurait embarqué la fougue de la jeunesse des années 90 (Supergrass revient !). ‘Free’ est bien plus posée et laisse malheureusement un peu retomber la tension. « Go ! Fight ! Win ! » va s’évertuer à réveiller le démon punk en croisant les influences de Weezer et de Green Day avant que ‘Moondust’, dans un registre plus symphonique, ne fasse un peu retomber le soufflé. Il faut saluer la belle cavalcade instrumentale qu’est ‘Even Knievel’ servant de préambule à ‘Hedonism’ et surtout ‘Dispatch’ qui pourrait servir de recette à la pop-song parfaite : un beau tempo introductif, une voix posée, un refrain mélodique enchanteur et juste ce qu’il faut d’envolées de guitares. La fin de l’album est un brin plus convenue mais ne dépareille pas pour autant avec l’ensemble, ‘Bring Back The Summer’ rappelant qu’en matière de sunshine pop, l’influence des Beach Boys est toujours d’actualité.