Originaire de Detroit, Wilson est un jeune groupe qui nous a gratifié il y a deux ans d'un "Full Blast Fuckery", mélange d'influences de hard rock classique revu et corrigé à la sauce actuelle, et qui nous propose ici un second effort avec "Right to Rise".
Bien qu'il soit a priori sans aucun lien avec le célèbre fabriquant de matériel de tennis, il serait néanmoins possible de comparer le punch de leur dernier album aux services boulet de canon des meilleurs cogneurs du circuit. Idéal pour accompagner un ballet de pachydermes en guinguette, Wilson a toute la fougue et l'énergie du jeune groupe qui a encore tout à donner, c'est frais, presque naïf parfois, mais très abouti au final.
Si, comme le laissent supposer les allégories des paragraphes précédents, ce n'est pas par la finesse que le combo du Michigan se démarque, il faut toutefois noter que jamais le groupe ne tombe dans le piège du tout-à-fond qui étouffe un album : les gars de Wilson ont bien compris que la musique était un organe qui a besoin de respirer.
Certains passages vocaux de Chad Nicefield rappelleraient même un certain Rob Zombie à ses heures - il ne s'agit pas d'un plagiat, mais plutôt d'une référence qui vient renforcer le potentiel de ces jeunes gens pleins de talent. Entre riffs de guitare syncopés, lignes de chant mélodiques et quelques passages atmosphériques comme sur 'Before I Burn' qui clôt l'album, tout est là pour donner envie de taper du pied et se secouer sa crinière.
Si vous êtes dans l'humeur d'un Viking en rut, ou que pour vous le piétinement d'un troupeau de mammouths dévalant une pente inclinée à 45° sonne comme un douce mélodie, alors cet album saura vous combler.