En 30 petites minutes et 8 titres, Black Oil ne fait pas dans la dentelle et nous assène quelques parpaings de metal dans l'esprit de Soulfly. Les lignes vocales sont proches du death, la musique oscille efficacement entre death et thrash avec parfois un petit côté groovy à la manière d'Obituary. Les refrains, notamment celui de ‘Rise Up’, sont puissants et fédérateurs. Les passages tribaux, qu’ils soient musicaux ou chantés, ajoutent un beau supplément d’âme aux titres.

En revanche, les influences sont parfois trop audibles et le groupe a tendance à répéter une formule bien maîtrisée sans trop chercher à se démarquer. L'ombre de Max Cavalera plane largement sur plusieurs titres. Ainsi ‘Paper Slave’, ‘Revolution’ ou encore ‘Exoskeleton’ n’apportent pas grand-chose dans le genre, Black Oil ayant tendance à y tourner un peu en rond en proposant tous les poncifs du style.