Chouette, un nouvel album de métal à chanteuse. Alors, quelle sauce cette fois-ci ? Symphonique ? Heavy ? Gothique ? On reformule : Sous Nightwish ? Sous Within Temptation ? Sous Gathering ?
Sans vouloir être de mauvaise langue, le style est proche de l’asphyxie et seuls les groupes originaux survivront. Alors quelle sentence pour Ashes de Tristania ?
L’album démarre sur des « growls » d’outres tombe et des guitares bien heavy. La douce voix de Vibeke Stene vient alléger et mystifier l’atmosphère et les quelques nappes de claviers enrichissent la musique sans faire de l’ombre au mur de son bien instauré par les guitares. Ça commence plutôt bien.
Le deuxième titre est du même acabit, lourd, varié et sombre. Tristania est avant tout un groupe d’atmosphérique/Death gothique, avec une particularité : la présence de trois types de vocaux (death, clair et féminin).
La musique est tour à tour agressive puis légère mais les ambiances restent sombres, même lorsque la musique est éthérée.
Peu de morceaux se démarquent, à part le premier titre « Libre », plus court et percutant que les autres et le très calme « Cure ».
Le dernier morceau « Endogenesis » est très varié et fait presque penser à un titre de métal prog avec ses ambiances multiples.
Malgré cette relative variété, le tempo reste assez linéaire et le rythme ne change pas vraiment, Ashes manque un peu de dynamisme et donc de percussion. En fin de compte, même s’il comporte quelques défauts (presque inhérents au genre gothique), Ashes se démarque un peu de ce qui se fait actuellement, et propose une musique soignée et honnête. Ce qui est suffisant pour nous rendre coupable d’un délit de mauvais à priori.