Praying Mantis sort en 1996 son
troisième Live pour seulement quatre albums studio (oublions l'album
de Stratus), ce qui a n'en pas douter est un record absolu.
Enregistré au Japon où le groupe est porté aux nues, "Captured
Alive In Tokyo City" débarque dans les bacs dans la foulée de "To The
Power Of Ten", opus plutôt décevant de la Mante Religieuse.
Habitué à changer de chanteur comme
on change de chemise, le Praying Mantis de 1996 propose Gary Barden
derrière le micro. Le bougre assure avec ferveur sa partition sur
les douze titres qui composent cet album. Son empreinte vocale nous
fait immanquablement penser au MSG de "One Night At Budokan", album live mythique où il œuvrait quatorze ans plus tôt.
L’œuvre fait la part belle aux deux
dernières productions du combo, le presque oubliable "To The Power Of Ten" et
le fort gouleyant "A Cry For The New World". Les Anglais n'omettent bien
évidemment pas de remonter le temps en honorant de quatre titres
leurs deux premiers essais. C'est ainsi qu'on retrouve à cette
occasion, avec un indéniable plaisir, les indéboulonnables 'Lovers
To The Grave' et 'Children Of The Earth'.
Voilà donc un Live qui mérite le
déplacement pour les amateurs du son des 80's et de sa fameuse
NWOBHM*. Bien supérieur à celui de 1990 avec Paul Di'Anno au chant,
il relate avec énergie et implication les quinze premières années de la Bestiole Verte.
*New Wave Of British Heavy Metal