Les 11 titres sont un voyage musical dans l’univers d’un groupe un peu fou avec des aspects théâtraux et cinématographiques. La force de ce "Chemical God" est bien de varier les plaisirs, entre titres martiaux dignes du meilleur d’un Ministry, comme ‘President Payne’ et son refrain scandé comme dans un discours politique, et industriel mâtiné de hard rock ('The Junkies Ball', 'When The Light Goes Out'). L’ensemble renvoyant à Rob Zombie mais aussi à la période martiale d’Alice Cooper du temps de "Brutal Planet". Le groupe y excelle, y ajoutant un petit côté vicieux proche de Marylin Manson et proposant des refrains imparables.

A côté, il sait aussi se faire accrocheur et théâtral. Accrocheur avec ‘One’, power ballad sur laquelle Frankie fait des merveilles avec sa voix rocailleuse. ‘The Nightmare Began’ suit avec bonheur cette voie avec un grain stoner dans l’esprit de Volbeat ou Mustasch. Le heavy rock graisseux, américain dans l’âme, s’exprime avec ‘I Want To See You Burn’ et ‘Why Don’t You Put A Fight’. Les riffs sont particulièrement lourds, les refrains mélodiques et forts, et le tout est porté par la voix prenante de Frankie. Enfin le groupe s’amuse avec ‘House Of Dreams’. La chanson est très théâtrale avec des passages parlés, une facette effrayante parfaitement amenée et un chant digne du meilleur d’Alice Cooper. Clairement on aurait bien vu cette chanson sur son "Welcome To My Nightmare".