Avec "Justice Is", le groupe retente sa chance et est déjà au pied du mur s’il ne veut pas n’être qu’un parmi tant d’autres, Undawn doit absolument se faire violence. Son disque nous présente dix compositions qui le voient toujours œuvrer dans un metalcore classique. Le tout est  à la fois mélodique et puissant, pas très loin d’un Trivium mais  s’émancipe un peu grâce à des riffs et soli heavy, proche de l’esprit des années 80 de Maiden et Judas Priest.

Cela ajouté à une fraîcheur et une envie de bien faire que l’on ressent à chaque instant de l’album évite au disque de n’être qu’un clone de plus. Les bases des compositions sont dans cet esprit avec une grosse rythmique, l’alternance classique entre chant clair et hurlé et un soin particulier pour des refrains accrocheurs. Avec ‘What Justice Is’, ‘In This Moment’ ou ‘The Puppets Of Heresy’, Undawn signe des titres qui devraient ravir les amateurs. Les soli et riffs heavy metal apportent aux chansons un gros plus prouvant que les musiciens maîtrisent leur sujet. On apprécie aussi un bon sens du groove à la Soulfly sur ‘Coming Home’ et un mélange intéressant entre Slipknot et Stonesour sur un ‘Never Giving Up’ très varié, à la fois puissant et mélancolique.

Mais tout n’est pas parfait. De temps à autre, Undawn penche trop vers le côté mélodique du genre.’Forever’ et ‘Faceless’ tombent dans des travers commerciaux regrettables avec des refrains faciles et des passages mélodiques très soft. En cherchant le tube à tout prix, le groupe se perd un peu dans les pires travers du genre. Enfin ‘Moving On’ et ‘Fate’ sonnent comme des titres metalcore très génériques et ne sont pas sauvés par de bons soli.