Cinquième
opus de Ten, le groupe de Gary Hughes, ce "Babylon" sorti en l'an 2000
est un concept album traitant d'une histoire d'amour vécue en 2999
par un programmeur informatique.
Don
Airey est invité aux claviers au sein d'une équipe qui ne connaît
pas d'autre changement depuis "Spellbound" de l'année précédente. Appelé au cours de sa carrière par les plus grands de
Black Sabbath à Whitesnake en passant par Jethro Tull et Judas
Priest, le claviériste apporte un soutien notable aux partitions toujours aussi accrocheuses de Ten et de son
hard rock mélodique classieux.
Le
soin apporté aux mélodies est digne d'un travail d’orfèvre.
L'ambiance se fait tour à tour grandiloquente, émouvante,
galvanisante et dramatique. Tous les titres poussent à l’addiction
et chaque écoute emmène son lot de découvertes, même une
quinzaine d'années passée la sortie de l’œuvre. Les cinq étoiles
sont même en dessous de la réalité pour quelques-uns d'entre eux
comme 'The Stranger', 'The Heat' ou bien la longue ballade 'Valentine'.
"Babylon" est un des meilleurs albums de Ten, peut-être même leur meilleur. Vous croiserez la route d'un Gary Hughes au top de son inspiration,
soutenu magnifiquement par un Vinny Burns et un Don Airey habités
par une sensibilité et une énergie qui vous laisseront sans voix, épuisé d'émotions et le regard
dans le vague. Un must méconnu, mais un must à réhabiliter.