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"ETHS signe un album très riche alternant intelligemment passages violents et atmosphères plus calmes et sombres."
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4/5
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Depuis le départ de Candice Clot, la vie d'ETHS n'a été que turbulences avec notamment les désertions couplées de Grégory et Guillaume, respectivement guitariste et batteur du groupe. Malgré tout, cette période de transition a été bien gérée avec un EP, "Umbra In Solem", en forme de carte de visite pour présenter Rachel Aspe. C'est dans ces conditions que le groupe vient nous présenter son quatrième album, "Ankaa", avec Stéphane Bihl seul aux commandes du navire.
L’album se compose de plusieurs parties comme un puzzle complexe mais cohérent. Le premier acte balance entre hardcore et indus teinté d’électro avec samples. Ainsi ‘Nefas’ et ‘Amatesaru’ distillent une ambiance lugubre et un côté spatial prenant. ‘Nihil Sine Causa’ - marqué par la présence de Jon Howard (Threat Signal) au chant - conserve cette ambiance glauque mais se distingue par un chant oriental surprenant qui adoucit la tempête. Rachel fait un gros travail, son chant rugueux à souhait est d’une violence redoutable, confirmant ainsi que le groupe a fait le bon choix.
Le deuxième acte est plus sombre encore, teinté d’ésotérisme et jouant sur les ambiances. ‘Seditio’, après une intro au piano, alterne puissance et volupté, introduisant une variété dans le chant qui apporte une grosse force à l’ensemble. Jouant sur le même côté malsain ‘Nixi Dii’ nous fait passer par nombre d’émotions avec des chants grégoriens et un break en chant clair très pur qui se mêlent à une fureur néo typique du style ETHS. Après ce séjour aux confins de la folie, le groupe appuie sur l’accélérateur avec deux titres taillés pour faire mal, ‘Vae Victis’ et ‘HAR1’. Le premier sort de cette atmosphère lugubre doucement pour mieux éclater dans des aspects deathcore détonants. Le second alterne entre néo et death teintés d'indus grâce à Björn de Soilwork.
La fin de l’album est un concentré parfait du meilleur du groupe. Avec ‘Sekhet Aaru’, on retrouve un titre très calme, loin de la furie ambiante mais avec une âme forte. Et est-ce la présence au chant de Sarah Layssac (Arkan, ex-The Ourburst), toujours est-il que le morceau teinté d’ambiances orientales peut évoquer Dead Can Dance. Le disque s’achève en beauté sur un dernier acte en forme de trilogie avec ‘Alinlam’, ‘Alnitak’ et ‘Mintaka’, entre puissance, hargne quasi tribale impressionnante, mysticisme teinté d’électro et ambiances hypnotiques.
"Ankaa" prouve avec éclat que ETHS a su surmonter les épreuves qu'il a dû traverser. Il reste à espérer que ce disque très riche trouve son public tant on sent Stéphane à fleur de peau après un travail si titanesque. Il serait vraiment dommage de voir disparaître un talent aussi fort de notre scène métallique.
Plus d'information sur
http://www.eths.net/blog/blog.html
LISTE DES PISTES:
01. Nefas 02. Nihil Sine Causa 03. Amaterasu 04. Seditio 05. Nixi Dii 06. Vae Victis 07. HAR1 08. Sekhet Aaru 09. Kumari Kandam 10. Alnitak 11. Alnilam 12. Mintaka
FORMATION:
Damien Rioval: Basse R.u.l.: Batterie Rachel Aspe: Chant Stephane Bihl : Chant / Guitares / Samples Dirk Verbeuren: Batterie / Invité
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