ARTISTE:

DANTE

(ALLEMAGNE)
TITRE:

WHEN WE WERE BEAUTIFUL

(2016)
LABEL:

GENTLE ART OF MUSIC

GENRE:

METAL PROGRESSIF

TAGS:
Technique
"Dante nous offre un album de metal progressif moderne, bien composé, mélodiquement riche et techniquement irréprochable."
NEWF (10.03.2016)  
4/5
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Comment se comporte un édifice si l’on supprime un mur porteur ? La plupart du temps, son unité et sa solidité sont fortement remises en question et plusieurs étais sont nécessaires pour éviter son effondrement. En 2013, concomitamment à la sortie du très beau "November Red", Dante a perdu un mur porteur, le guitariste et bassiste Markus Berger, co-fondateur du groupe avec le claviériste Markus Maichel. Le décès du musicien à seulement 39 ans aurait pu compromettre l’avenir  du combo mais Maichel l’avait promis, Dante continuerait pour son ami et pour la musique.

Le quatrième album des Allemands, "When We Were Beautiful", nous démontre à quel point la maison Dante a des fondations solides. Markus Berger n’a pas été remplacé, mais la charpente de metal est ici étayée par de nombreux invités parmi lesquels Bernd Schönegge, bassiste de Thoughts Factory, Markus Steffen, guitariste de Subsignal ou Martin Schnella, guitariste de Flaming Row.

Avec sept titres pour une heure de musique, le groupe nous délivre un metal progressif de haute volée faisant la part belle aux rythmes complexes, aux longs développements instrumentaux, aux riffs lourds et acérés, aux soli de guitare alertes et aux claviers virtuoses. Même si l’influence de Dream Theater est encore bien présente (‘Ambitious’, ‘Beautiful Again’) et si certains titres évoquent parfois Threshold (‘Until The Last Light Breaks In’) voire même Rammstein (‘Rearrangement Of The Gods'), Dante fait preuve d’une belle personnalité. Le mariage entre les sons de guitare modernes et les claviers souvent old school est harmonieux et le groupe alterne subtilement puissance et douceur nous offrant même une magnifique ballade piano-voix (‘Sad Today’) où le chant de Alexander Göhs distille une émotion contenue et sincère.

Technique mais jamais ennuyeux, sophistiqué mais toujours accessible, l’album transpire l’inspiration et le travail bien fait. Maintenant que Dream Theater compose (avec talent) des comédies musicales, les amateurs de metal progressif intelligent et inventif devraient écouter attentivement la musique de Dante qui nous offre ici un album moderne, très bien composé, mélodiquement riche et techniquement irréprochable. 


Plus d'information sur http://www.danteband.de



GROUPES PROCHES:
DREAM THEATER, THRESHOLD


LISTE DES PISTES:
01. Rearrangement Of The Gods
02. Ambitious
03. Beautiful Again
04. Until The Last Light Breakes In
05. Let Me Down
06. Sad Today
07. Finally

FORMATION:
Alexander Göhs: Chant
Christian Eichlinger: Batterie
Julian Kellner: Guitares
Markus Maichel: Claviers
   
(1) AVIS DES LECTEURS    
THIBAUTK
10/03/2016
  0 0  
3/5
Mais quelle déception mes amis... Contrairement à mon collège, je suis intimement convaincu que la maison Dante s'est en parti effondrée...

Ma remplie par les magnifiques envolées mélodiques de Saturnine, par la beauté diaphane de November Red, alors que When We Were Beautiful délaisse ce potentiel au profit de compositions appliquée certes, mais manquant cruellement de saveur.

Je suis bien conscient que le groupe a subi un revers majeur... toutefois il peine à se relever, si bien que l'attente d'un décollage se fait cruellement sentir. Ceci est d’autant plus criant sur le premier titre « Rearrangement Of The Gods », qui bien que bourré de classe, laisse l’émotion à la porte de sa maison. Par ailleurs, le chant est… étrange, la voix naviguant dans les médiums, accompagnée d’un grain rocailleux qui tranche fortement avec cette musique subtile et diaphane...

Alors certes la musique est bien construite, certes par moments on s’embarque dans ces compositions à tiroirs, remplies de sucreries suaves. Néanmoins, souvent l’espérance impassible de voir quelque advenir nous désespère… si bien qu’au final l’auditeur voudrait secouer l’équipe au potentiel immense, pour qu’elle signe non pas un album nostalgique, plaintif et doucereux, mais plutôt un vrai acte de résilience : violent, puissant, percutant et ainsi émouvant…

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STAFF:
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