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"Produit par le légendaire Mick Jones (The Clash), "Up the Bracket" nourrit les plus fous espoirs du revival de la britpop."
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C’est à l’aube du millénaire qu’un groupe fondé par le duo charismatique Barât-Doherty voit le jour : The Libertines. Turbulents, bruts et sans faux-fuyants, le groupe anglais entre rapidement dans la cour des grands. Dans leur quête de l’utopie arcadienne, ils se muent en grands navigateurs de la vaste Albion. "If you’ve lost your faith in love and music, the end won’t be long" scande passionnément Pete Doherty sur le refrain de 'The Good Old Days', chantant l’arcadie, cette ode à la vie et aux rêves les plus fous d’un groupe composé de quatre musiciens complétement déjantés. Produit par le légendaire Mick Jones (The Clash), "Up the Bracket"" nourrit les plus fous espoirs du revival de la britpop, qui était en sous-nombre criant (Suede, Blur) et en panne d’inspiration.
Dans les 70’s, il y avait la rivalité entre les Beatles (Lennon-McCartney) et les Stones (Richards-Jagger). Dans les années 2000, c’est les Strokes (Casablancas-Hammond) against les Libertines (Doherty-Barât). "Up the Bracket" annonce le retour tant attendu du rock’n’roll britannique. Des Smiths aux Clash en passant par les Sex Pistols, les influences (diverses et variées) du groupe s’entremêlent à l'écoute de l’album : le très punk 'Horrorshow' répond au smithien 'Time for Heroes' (avec un solo démentiel de mister Barât) pour laisser place au riff dévastateur de 'Boys in the Band'.
Reconnu et acclamé par la critique musicale, symbole de la réponse anglaise à l’explosion du rock américain (The Strokes, The White Stripes), le groupe connaît rapidement le succès grâce à des performances scéniques amphétaminées et destructrices (Pete a pour coutume de fracasser son Epiphone Coronet à la fin – ou au début – de chaque concert). Un succès un peu trop rapide pour Pete Doherty, pour qui la passion autodestructrice du rock’n’roll et de ses composantes s’avère un peu trop brutale. Mais les boys in the band intriguent, excitent et apportent un vent de fraîcheur dans une Albion qui ne demandait que cela.
Chaque morceau, ou presque ('Radio America' est légèrement en-dessous du niveau de ses acolytes), fait mouche. Le subtil jeu de guitare de Carl Barât accompagne la voix d’ange un peu stone de Doherty. Le tout stabilisé par le jeu de basse parfait du très calme John Hassal, le rythme étant imposé à la batterie par l’infernal Gary Powell. Ce premier album – sans doute le meilleur de leur triptyque – met au grand jour le talent des faux frères Doherty-Barât : leur poésie délicieuse couplée à la vitalité démoniaque du son de leurs guitares crée un cocktail explosif qui est tout ce qu’on voudra, mais ne laisse pas indifférent.
Aujourd’hui, "Up the Bracket" fête son treizième anniversaire, et comme l’annonce le dernier couplet du très évocateur 'The Good Old Days' : "The Arcadian dream has fallen through, but the Albion sails on course".
Plus d'information sur
http://myspace.com/thelibertines
LISTE DES PISTES:
01. Vertigo 02. Death On The Stairs 03. Horrorshow 04. Time For Heroes 05. Boys In The Band 06. Radio America 07. Up The Bracket 08. Tell The King 09. Boy Looked At Johnny 10. Begging 11. Good Old Days 12. I Get Along
FORMATION:
Carl Barât: Chant / Guitares Gary Powell: Batterie John Hassall: Basse Pete Doherty: Chant / Guitares
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