Leur folk-pop lumineuse et aérienne nous enchante, comme une leçon de vie que l’on se doit d’écouter. Lui fan de Barât, elle fan de Doherty, le duo touche en plein cœur. La complémentarité vocale entre Pauline Lopez et Florent Biolchini saute aux oreilles. Surprenant. Aux influences directes de Cocoon ou Angus & Julia Stone s’imbriquent certaines plus profondes comme T-Rex ou celles des Smiths (ils reprennent souvent en concert ‘There is a Light that Never Goes out’). La justesse de leurs mélodies s’accorde parfaitement aux lyrics mi-anglais, mi-français du duo parisiano-aixois. On dénote aussi une influence Metronomy teintée de Ray Manzarek via l’utilisation de synthétiseurs sur des hymnes à l’espoir (‘Don’t Give Up’) et au voyage (‘All the Roads’). Le groupe se permet même le luxe, sur le très bon ‘Summertime Burns’, d’inviter la voix de Dan Black, l’ex-leader de The Servant. Mais la vraie plus-value de cet album, c’est sa capacité à aligner des morceaux d’une plénitude extrême.