Même si le bel artwork de l’album pourrait laisser penser à une galette de metal progressif, la musique de Overtures est avant tout un heavy metal mélodique très influencé par Iron Maiden et Edguy (‘Gold’, ‘As Candles We Burn’), aux riffs acérés et aux refrains accrocheurs. Outre une guitare particulièrement impressionnante de maîtrise et flamboyante de vélocité shred, la majorité des titres se distingue par un recours presque systématique aux rythmes impairs, ce qui insuffle à l’ensemble une énergie rock très agréable (‘Repentance’,  ‘My Refuge’, ‘Angry Animals’).

Les titres mélodiques et bien composés s’enchaînent sans temps mort jusqu’à ce que le soufflé retombe lorsque Overtures décide de se frotter au metal progressif avec l’interminable et poussif 'Tear' dont les dix minutes parsemées de violon et de voix féminine rompent la dynamique de l’album. En plus de ce morceau dispensable, l’autre point faible de l’album est le chant de Michele Guaitoli qui peine à égaler son modèle Bruce Dickinson et dont le manque de puissance doit parfois être compensé par l’ajout de chœurs ou d’une deuxième piste vocale (‘Profiled’, ‘New Dawn, New Dusk’).