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"Avec "The Tide", Riversea aborde, sous forme de chansons délicates et accessibles dans un style atmosphérique ultra mélodique, des sujets d'actualité très forts avec une belle justesse."
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4/5
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Riversea n'est pas un nouveau groupe de l'école polonaise de rock neo progressif, mais le projet d'un duo anglais composé de Mark Atkinson (guitare et chant) et Brendan Eyre (claviers et programmations). Le groupe a mis presque 6 ans avant de donner un successeur au superbe "Out Of An Ancient World" qui avait connu un beau succès critique à l'époque et notamment dans nos lignes.
Confirmant la devise "on ne change pas une équipe qui gagne", nos deux compères ont fait appel aux mêmes invités que sur l'opus précédent aux premiers rangs desquels Bryan Josh, Olivia Sparnenn-Josh et Liam Davison (Mostly Autumn), Adrian Jones (Nine Stones Close), Paul Cusick ou Tony Patterson (ReGenesis) pour ne citer qu'eux.
Le groupe exacerbe dans ce nouvel album l'aspect ultra mélodique de ses compositions qui oscillent entre le rock atmosphérique teinté d'une touche FM et progressif, sans pour autant verser dans la pop. Les morceaux sont tous très accessibles mais sans concession à la facilité d'écriture. Ce qui est paradoxal lorsque l'on gratte un peu, c'est que sous couvert de délicatesse, Riversea aborde à sa manière des thèmes assez durs et sociétaux. Ainsi, le sujet des migrants est évoqué avec une douce élégance dans 'Strange Land' (qui fait un peu écho à 'Another Day In Paradise' de Phil Collins) avec son refrain porteur et lumineux accentué par un chorus de guitare sur le final à filer le frisson aux moins émotifs des auditeurs. On sent le groupe sensible au monde qui l'entoure et notamment marqué par les attentats qui ont eu lieu en Angleterre, effleurés dans 'Blasphémy' dont la torpeur est renforcée par l'utilisation judicieuse des extraits des journaux télévisés de l'époque.
Les nombreux invités apportent à "The Tide" une densité supplémentaire notamment dans le duo masculin-féminin du titre éponyme qui sert d'ouverture. Après une introduction très floydienne digne de "The Wall", le morceau prend un virage mid tempo emporté par la pureté de la voix de Olivia Sparnenn-Josh, dont l'intervention reste un peu trop discrète malgré tout. Le seul bémol à relever est que l'album semble tourner un peu en rond du fait de la structure des chansons qui prennent souvent la forme de ballades. Le duo n'insuffle pas assez de dynamisme pour éviter une certaine lassitude qui pourrait finir par gagner. Il en est toutefois légèrement conscient lorsqu'il effleure le rock progressif dans 'Goodbye My Friend’ construit en deux parties en moins de cinq minutes ou la ballade FM plus consistante 'The Design'. L'album est interprété avec une telle justesse, sans verser dans le pathos qui parfois est surjoué chez certains groupes de la même veine musicale, qu'au final cette impression s'estompe.
Auditeurs sensibles aux mélodies accessibles, sans pour autant être simplistes, gorgées de solos de claviers et de guitare gilmourienne, cet album est fait pour vous. Les chansons sont fortes et évitent l'excès de sensibilité qui souvent dessert le message transmis par les musiciens. Un album sublime jusque dans l'artwork.
Plus d'information sur
http://riversea-band.com/
LISTE DES PISTES:
01. The Tide 02. Shine 03. Blasphemy 04. Your Last Day 05. Drowning In Vertigo 06. Strange Land 07. The Design 08. Fall Out Warning 09. Goodbye My Friend 10. To Those That Are Left Behind 11. Uprising 12. The Tide (Reprise)
FORMATION:
Alex Cromarty : Batterie Brendan Eyre : Claviers / Programmations David 'Clem' Clement: Basse Marc Atkinson: Chant / Guitares Adam Dawson: Guitares / Invité Adrian Jones : Guitares / Invité Ashley Mulford: Guitares / Invité Bryan Josh: Guitares / Invité Janine Atkinson: Invité / Choeurs Liam Davison: Guitares / Invité Louise Dawson: Invité / Choeurs Mark Rowen: Guitares / Invité Olivia Sparnenn-josh: Invité / Choeurs Paul Cusick : Guitares / Invité Tony Patterson: Invité / Flûte
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(1) AVIS DES LECTEURS
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Avec The Tide, Riversea nous délivre un album enchanteur, sur la base de titres très accessibles mais pas ennuyeux, sur des tempo léchés mais pas mièvres, suffisamment varié mais sans perdre son fil conducteur. Un beau travail d'équilibre en somme, avec une écriture soignée, une belle diversité au niveau instrumentale, que ce soit sur les claviers ou les guitares (le nombre d'invités n'y est sans doute pas étranger). Mais surtout, l'album est porté par la voix de Mark Atkinson, qui colle parfaitement à l'atmosphère des chansons ; tout en émotion et délicatesse, avec ce vibrato légèrement éraillé qui file des frissons à chaque écoute (Fall out warning en est une parfaite illustration). Une belle découverte.
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(0) COMMENTAIRE(S)
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LECTEURS:
4.5/5 (4 avis)
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STAFF:
4/5 (4 avis)
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