Resistance débarque tout frais des iouaisses avec leur premier méfait sous le bras.
Après une intro qui n'est pas sans rappeler celle du Restless And Wild d'Accept, mais version Oncle Sam, Lies In Black débute à cent à l'heure et dès les premières mesures, on comprend tout de suite que resistance n'est pas là pour rigoler.
J'aurais pu ruser pour garder mes lecteurs jusqu'à la fin de la chronique en tournant autour du pot, en finaudant mais bon... D'abord je ne sais pas finauder et puis surtout à quoi bon ?
Resistance fait du gros métal bien gras, trashysant à souhait et sévèrement euh... viril !
Fortement teinté par les 80's, (Anthrax ?), la musique stagne dans le domaine du déjà entendu mille fois.
Certes bien exécutées, les compositions ne décollent jamais malgré quelques bonnes intentions de ci de là (Wasted Time et Bridge To Nowhere peut-être plus recherchés).
Ce manque d'originalité chronique finit par lasser et l'ennui s'installe définitivement.
En plus, je ne sais pas si Resistance est en manque d'inspiration ou bien s'il s'agit de pure fainéantise, mais sortir en 2005 un album (?) de huit titres, dont deux de moins d'une minute, le tout pour moins d'une demi-heure ! Faut pas pousser quand même ! Ou alors vous sortez un Ep les gars mais, j'ai beau vérifier sur le site du groupe, il s'agit bien d'un album...
La pilule était déjà difficile à avaler mais cette avarice créative tourne à l'indigestion.
Probablement fort efficace sur scène, la musique de Resistance n'est pas mauvaise en soi, mais dépasser une seule écoute relève plus de l'autopunition que de la délectation.