Richard Andersson est un claviériste qui s’est fait connaître depuis le début des années 2000. Il a son actif 6 albums sous divers noms de groupes : deux avec Majestic, (Astral Symphony -1999 et Trinity Overture - 2000), deux avec Time Requiem (Time Requiem - 2003 et The inner circle of reality - 2004), et Space Odyssey (Embrace the galaxy - 2003 et The Astral episode - 2005). Il faut voir dans ces groupes une véritable carrière solo divisée en plusieurs épisodes car Andersson a toujours tout dirigé du début à la fin.
Avec The Andersson music collection, l’homme revient sur sa carrière en proposant une compilation de ces albums, à l’exception du dernier en date, Astral Episode. Mais plus qu’une compilation, c’est une relecture à laquelle nous avons à faire. Chaque titre a été en effet réenregistré avec un nouveau line-up tel Goran Edman au chant, qui a joué sur Fire and Ice de Yngwie Malmsteen.
Cette compilation est donc une excellente introduction à l’univers de Richard Andersson qui propose un métal néo-classique dans la lignée de ce que propose Yngwie Malmsteen, très technique, et tournant souvent à la démonstration. Cette facette souvent rédhibitoire est heureusement contrebalancée par le chant d’Edman se situant entre Dio et Coverdale et donnant aux morceaux une couleur 70’s très agréable. Tous les ingrédients qui font la musique d’Andersson sont présents de bout en bout, des soli de claviers de folie aux parties de guitares bien présentes.
La majeure partie des titres est tirée des albums Time requiem et Majestic. On citera Time Requiem qui ouvre cette compilation, sur près de 10 minutes. Le seul extrait de Space Odyssey, Emposium, se révèle être un tube en puissance, plus axé sur les guitares et la voix et restant en tête très facilement.
C’est donc avec un certain plaisir que l’on redécouvre les meilleurs titres de Richard Andersson piochés parmi les plus faciles d’accès. Il faut tout de même signaler que le côté très démonstratif ne plaira pas à tous même si cette compilation ne retient que les titres accrocheurs. Le néophyte amateur du genre devrait y trouver son compte ainsi que le fan, du fait de la relecture des morceaux.