Quatrième
album pour The Murder Of My Sweet le groupe de metal
cinéma-symphonique de Daniel Flores le
producteur/batteur/claviériste, "Echoes Of The Aftermath" débarque
dans nos chaumières deux ans après l’apprécié concept-album
"Beth Out Of Hell".
Les Suédois, qui ont commencé à se faire un nom,
voire un diminutif avec TMoMS, nous proposent ici un nouveau matériel
composé de douze titres n’ayant cette fois aucun lien entre eux.
Point de fil conducteur ici donc, si ce n’est celui qui les
caractérise depuis leurs débuts il y a sept ans, soit un mélange de rock et de pop joué à grand renfort de
muscles, d’emphase et d’élans symphoniques.
Il
est donc acquis qu’il ne faut vous attendre à rien de
révolutionnaire avec ce nouvel opus. Rien de renversant question
identité musicale, mais rien de décevant non plus. Les amateurs
vont continuer à apprécier les envolées mélodieuses d’Angelica
qui, si elle n’a pas le coffre de ses copines des maisons d’en
face, Sharon, Charlotte, Floor, Sabine et Amy, n’en demeure pas
moins une intéressante interprète qui, certes, en envoie moins que les susnommées mais
qui finalement de ce fait en obtient peut-être plus sur le rendu final. Quant aux
détracteurs, ils vont continuer à s’en donner à cœur joie,
fustigeant le côté trop pop des compositions du combo. Comme si
Within Temptation, Delain et autres Evanescence ne prêchaient pas
eux-aussi pour cette paroisse-là !
TMoMS
soigne ses mélodies, l’effort dans ce domaine est ressenti sur
chaque titre. Il n’atteint pas toujours son but car l’écoute
n’est pas renversante sur la totalité de l’œuvre, mais elle est
cependant constamment agréable. Le bémol réside plus du côté du
manque de variations ressenti dans les lignes mélodiques d’accroche.
Le groupe gagnerait certainement à varier davantage les fluctuations
mélodieuses de ses compositions. Néanmoins, que celui qui apprécie
ce type de sonorités ne soit pas dépité outre mesure, quelques
tubes incontournables se nichent au cœur de l’opus.
De
manière conclusive, "Echoes Of The Aftermath", opus un peu plus sage
que son frère aîné, est, de par ses mélodies enjôleuses, ses
ambiances évocatrices et son souffle rythmique, un opus tout à fait
recommandable de dream metal. Oui, The Murder Of My Sweet peut en effet être dans ce style un précurseur.