‘Awaken’ et ‘History’ nous font pénétrer dans cette ville comme dans un asile digne de celui de "Vol au-dessus d’un nid de coucou". L’univers musical fait penser à Mike Patton mais aussi à Devin Townsend, le tout avec des claviers dignes de la folie d’un Shining. Au chant WS est impressionnant, en chant clair tout comme en growl. Petit à petit on entre dans le concept et l’impression de lire un livre est palpable. La folie furieuse s’estompe ensuite. Le groupe livre plusieurs titres brillants gorgés de mélodies et amène une dimension épique renforcée par la présence d’excellents invités.

Le résultat est prenant. ‘Weak Man’ est le premier temps fort, proche de Faith No More, un hit en puissance avec une mélodie imparable. Le growl de ‘Departure’ et le discours introductif de ‘No One Can Divide Us’ sonnent le début de la révolte. La dernière partie du disque fait parler ce souffle épique du changement. ‘Forlornly’ avec Mark Basile de DGM flirte avec le progressif et nous renvoie vers Superior ou Queensrÿche. Avec ‘Incoherence’  et ‘Massacre’, la folie revient au premier plan pour un résultat brillant et prenant, digne du meilleur d’un Devin Townsend, nous amenant vers un final grandiose : ‘No More’ est un titre épique remarquable sur lequel Blaze Bayley apporte sa force émotionnelle. Avec ‘Revelation’ et ‘Circling Down The Drain’, Hyperdump conclut son histoire en mixant parfaitement mélodie intense et facette barrée qui lui va si bien.