Divine Fire est un tout nouveau groupe finlandais qui s’est formé en 2004 autour du guitariste Jani Stefanovic et du chanteur Christian Rivel. Ce deuxième album sort sous un nouveau label « Metal Heaven » alors que « Glory the name » avait été distribué par le label de Christian Rivel lui-même, qui édite des disques de White Metal. Evitant tout prosélytisme religieux, Divine Fire nous permet de plonger dans ses compositions sans arrière pensée.
Si le contenu de ce « Hero » n’est pas d’une originalité à toute épreuve puisqu’inspiré du speed metal symphonique de Rhapsody, il offre néanmoins de bonnes sensations.
Basé sur un genre très risqué, il faut avouer que Divine Fire s’en tire plutôt bien. L’ensemble est riche et la production tout simplement parfaite avec un son puissant et la voix de Rivel bien mise en avant. Ce dernier s’avère être un excellent chanteur. « Secret Weapon » et « Divine fire » qui ouvrent l’album sont là pour le prouver. Proche d’un Fabio Leoni (Rhapsody), Rivel ne se contente pas d’imiter mais possède un style personnel interessant.
Coté surprises, ce sont quelques lignes gutturales et une jolie voix féminine sur - une des belles réussites de l’album - « United as one » ; un instrumental en fin d’album, « Cryptic Passages », assez original dans lequel Stefanovic montre son savoir-faire à la guitare en étant assez proche d’un Malmsteen ; enfin une reprise de « The show must go on » de Queen chanté à deux voix, plutôt bien réussie.
Dans un genre que l’on pouvait penser stagner, « Divine Fire » prouve que l’on peut encore tirer son épingle du jeu et proposer quelque chose de différent. Certes les amateurs de simplicité n’y trouveront peut-être pas leur compte mais les fans de Rhapsody devraient accueillir cette nouveauté avec satisfaction sans crier au plagiat.