Ce qu'il y a de bien avec le « death metal » au sens large du terme, c’est que justement on y trouve des albums venus d’ailleurs et si un album doit avoir cette étiquette d’OVNI c’est indéniablement « On the Wings of Phoenix »… Et Cocorico, ce double petit bijou est le fruit de la scène française ! Il aura fallu 3 longues années pour que ce « On the Wings of Phoenix » voit le jour, mais même si l’accouchement fut douloureux ; on peut dire que le résultat en valait la peine…
En effet, force est de constater que Symbyosis ne se moque pas de ses fans qui après cette sortie devraient croître de façon exponentielle et il aura enfin la reconnaissance qu’il mérite... Comment pourrait-il en être autrement...
Dans le premier volet, Symbyosis nous gratifie de onze morceaux que l’on pourrait qualifier de death mélodique direct et puissant avec la Symbyosis’touch qui consiste à ajouter des éléments heavy symphonique tant au niveau des atmosphères que des envolées lyriques… le tout relevé de solis plus qu’inspirés empreints des guitar heroes de la grande époque…
Enfin, ce 1er volet se cloture en apothéose par un « Peace » riche tant au niveau des émotions que des plans musicaux qui déboulent dans tous les sens et qui seront développés dans le 2nd volet...
A peine est-on remis de cette découverte qu’on s’empresse de mettre dans son lecteur le cadeau offert par Symbyosis en se disant qu’au regard de la qualité de son prédécesseur, on est en droit de s’attendre à un CD « bonus » qui devrait faire passer le temps de façon plus qu’agréable au travers notamment de ses divers reprises/dédicaces à Iron Maiden, Slayer, Napalm Death…. et des morceaux issus d’albums précédents distribués confidentiellement…
Erreur de taille car une claque monumentale vous attend avec la reprise de tous les éléments entre-écoutés sur « Peace » sur respectivement :
- la trilogie directe et foudroyante qu’est « Crusades part IV -> part VI »...,
- suivie d’un somptueux « Life » ou quand les chœurs de Spock’s Beard rencontre une voix remasterisée à la Daft Punk, le tout sur des riffs heavy symphonique,
- pour se terminer calmement le temps d’un « Dreamchild » façon « space opera » avec une voix féminine qu’on croyait seulement pouvoir sortir du chapeau d’Arjen Lucassen !
A l’évocation de ces comparaisons, on voit bien que Symbyosis est un groupe inclassable, hors normes aux influences multiples qui rend sa musique si riche et intéressante… En ajoutant à cela, un artwork sublime et 2 livrets hyper fournis (40 pages !), « On the Wings of Phoenix » fait office de sensation pour cette fin d’année... A se procurer de tout urgence !