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Après 2 releases d'albums du genre best of et bonus qui nous permettaient de patienter, voila le petit dernier de Porcupine Tree, In Abstentia. Pas de surprises, si Steven Wilson n'a pas écrit tous les morceaux, il y a fortement contribué.
Je voudrais féliciter au passage la maison de production qui a eu la bonne idée de sortir l'album le 24 septembre aux USA et de faire poireauter les européens jusqu'en janvier. Si ils cherchent pas a pousser au piratage c'est tout comme. Heureusement pour eux que certains revendeurs sont assez intelligents pour nous le proposer en import. Après un Lightbulb Sun grandiose, une renommée grandissante, les p'tits gars de PT ont-ils craqué sous la pression ? Ont-ils décider de changer radicalement de style comme Radiohead en son temps ?
Pas vraiment. Voire même pas du tout. Dès les premières pistes, aucun doute, c'est bien du PT. Et qui plus est dans la continuité de Lightbulb Sun. A Production exceptionnelle, son exceptionnel. Les chants et les arrangements musicaux sont comme d'habitude, tout simplement ahurissants. On retrouve les morceaux doux, calmes ou l'émotion prédomine aux sonorités léchées, ainsi que les parties plus rapides et moins aseptisées aux solos pêchus et progressifs et aux sonorités plus brutes.
Pas de différences majeures entre cet album et l'album précédent. Peut être ce dernier sonne t-il un peu plus pop. De toute les manières, PT demeure un must et s'adresse à n'importe quelle oreille, néophyte ou non.
Plus d'information sur
https://porcupinetree.com/
LISTE DES PISTES:
01. Blackest Eyes 02. Trains 03. Lips Of Ashes 04. The Sound Of Musak 05. Gravity Eyelids 06. Wedding Nails 07. Prodigal 08. .3 09. The Creator Has A Mastertape 10. Heartattack In Layby 11. Strip The Soul 12. Collapse The Light Into Earth
FORMATION:
Colin Edwin: Basse Gavin Harrison: Batterie Richard Barbieri: Claviers Steven Wilson: Chant / Guitares
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(9) AVIS DES LECTEURS
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In Absentia représente une rupture dans la discographie de Porcupine Tree. Cet album est souvent considéré comme le chef-d’œuvre du groupe. Il permet à l’Arbre d’accéder, dans une certaine mesure, au succès. C’est aussi le premier disque où Steven Wilson commence à intégrer du metal dans ses compositions, et le premier avec le génial Gavin Harrison derrière les fûts. Mais bon sang, pourquoi n’ai-je jamais réussi à accrocher totalement à cette album ??? Le disque commence pourtant de la meilleure des façons : l’énormissime ‘Blackest Eyes’, en 4’24, expose le nouveau son du groupe et réussit à mêler un riff dévastateur (avec un Gavin Harrison grandiose) et un couplet/refrain pop hymnique à souhait avec une facilité déconcertante. Il précède le superbe ‘Trains’, sans doute un des meilleurs morceaux jamais écrits par SW, tout projet confondu. Les paroles, la mélodie, le riff de guitare acoustique, le solo de guitare, l’intermède au banjo, le final électrique, tout dans ce morceau relève du chef-d’œuvre. Le délicat ‘Lips Of Ashes’ vient reposer un peu nos oreilles avant un autre classique du groupe, ‘The Sound Of Muzak’, autre petite merveille mêlant des couplets sombres, avec un riff étrange, presque industriel (pas étonnant vu le sujet de la chanson), et des refrains pop fédérateurs.
C’est à partir de ‘Gravity Eyelids’ que j’accroche moins. Le titre est tout aussi inventif que les précédents mais n’arrive pas à me convaincre totalement. Même constat pour l’instrumental ‘Wedding Nails’, en dépit de ses riffs puissants, tarabiscotés à souhait, et ‘Strip The Soul’, qui propose malgré tout une belle ligne de basse très groovy et une montée en puissance finale d’une lourdeur impressionnante. ‘Prodigal’ est un peu gâché par des couplets assez mous. Il reste le quasi-instrumental ‘.3’ (prononcez « Dot Three ») et le lugubre ‘Heartattack In A Layby’. Le premier est une ritournelle de basse addictive annonçant ‘Strip The Soul’, ornementée de guitares atmosphériques et de subtiles arrangements de cordes et coupé par un break chanté assez sympathique. La deuxième est sans doute une des chansons les plus tristes de SW, aussi bien dans la musique que dans les paroles (l’histoire d’un homme s’étant disputé avec sa femme, il rentre chez lui pour la retrouver et se réconcilier mais fait un malaise dans sa voiture).
Avis à ceux qui auraient envie d’approfondir l’écoute de ce disque : la ré-édition Deluxe de l’album en 2020 présente, outre la version remasterisée de l’album, un livret somptueux (avec artwork complet et explications des chansons) et un Blu-ray (contenant un documentaire « The making of In Absentia » et l’album remasterisé en 5.1), deux CD supplémentaires regorgeant de démos intéressantes et de morceaux écartés de la tracklist finale, dont l’excellent ‘Drown With Me’, qui aurait pu figurer sur la version standard de l’album, le heavy ‘Futile’, et deux démos nous replongeant dans l’ambiance de ‘Trains’, et qui, retravaillées, auraient pu donner deux belles ballades acoustiques.
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Mon premier album de l'arbre Porc-épic. La 4e plus grosse baffe musicale de ma vie avec le Floyd, Joe Satriani, Devin Townsend. Le meilleur album du groupe, le plus sombre en tout cas. Un album de transition pour le groupe aussi qui inclut des passages metal dans ses magnifiques compositions. Etre présent pour un des plus grands moments du Rock avec The Wall, Grace de Jeff Bucley et Alternative 4 d'Anathema.
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Il m'en aura fallu du temps pour enfin trouver LE groupe, celui qui me suivra le temps d'une vie. (fais attention, les goûts changent me dit on)... Ok OK OK,
Bref, j'ai découvert Porcupine Tree par cet album (merci Opeth). Pour moi un des albums majeurs du rock... tout simplement. A écouter en famille : le bébé sera subjugué, le conjoint comblé, les grands parents abasourdis et le chien.... aaaah le chien. En revanche, achetez vous plusieurs "In Absentia" ça risque de tourner en boucle dans la platine pendant un bon moment.... Oui quoi? aaaah ok, on me dit que le mp3 existe...un exemplaire suffira alors. 9,5 ..... 10?
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Voir les 9 avis des lecteurs
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(1) COMMENTAIRE(S)
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LECTEURS:
4.8/5 (30 avis)
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STAFF:
4.4/5 (18 avis)
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EN RELATION AVEC PORCUPINE TREE
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DERNIERE INTERVIEW
PORCUPINE TREE (10 MAI 2022)
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Les fans en rêvaient, Porcupine Tree l'a fait ! Le retour des cadors du rock progressif Anglais est acté avec la sortie de "Closure/Continuation", leur premier album en douze ans, que Steven Wilson et Richard Barbieri sont venus présenter.
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AUTRES CHRONIQUES
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