Exercice de métal (légèrement) progressivo-symphonique ordinaire. Prenez une chanteuse à l’allure gothique (voir pochette) et quelques chevelus pour l’accompagner (voir l’arrière plan de la pochette). Ca vous rappelle quelque chose ? Within Temptation ? Nightwish ? Gagné ! After Forever fait partie de la troupe.
Moins connus mais tout aussi efficaces, ces hollandais (ça change un peu des nordiques) utilisent tous les ingrédients du genre : une chanteuse qui se croit parfois à l’opéra, des voix masculines « death » (limite insupportables), des guitares qui cavalcadent, des claviers emphatiques, de l’électro (pour faire moderne) et des chœurs pour la solennité. Dans l’ensemble, c’est plutôt bien foutu mais pour l’originalité, on repassera (qui a dit comme d’habitude ?)
Maintenant, le groupe en est à son cinquième album et on est en droit de se demander s’il souhaite vraiment passer de la seconde division à la première, celle qui est la marque des « grands ». Après tout, ce n’est peut-être pas leur problème et, en ce qui me concerne, cet album en vaut bien un autre.