S'il fallait écrire une chronique à l’image de ce “... Sounds Like This”, il faudrait employer des phrases interminables, confuses, creuses et répétitives, avec une syntaxe simpliste et se terminant brutalement par un : “voilà, ensuite ...”.
S'il fallait lire cette chronique en public comme Nektar sert ses compositions, il ne s'agirait pas d'interpréter le texte, mais de le brailler avec force gesticulations inappropriées comme pour meubler le vide des propos.
Si un critique soumettait une chronique ressemblant à cet album à ses lecteurs, ils n’auraient vraisemblablement pas envie de lire ses futurs papiers. Et le rédac’chef remercierait probablement l'auteur de son manque de professionnalisme et lui demanderait quel besoin il avait de vouloir faire (re)paraitre cet écrit insipide et mal orthographié (car en plus , la prise de son étouffe tout , bien qu’il s’agisse d’une version remasterisée) ...
Art moderne ? Plaisir du retour vers la musique de garage ? Nektar s’est glissé dans un genre inconnu sauf de quelques initiés : le rock régressif ... à fuir !