Entwine est un groupe finlandais affilié à la mouvance métal gothique ayant explosé au début des années 2000. DiEversity (notez le fantastique jeu de mot…) est le quatrième album de ce groupe venu du Nord et se présente lui de manière beaucoup plus dans l’air du temps (il est sorti en 2004). Point de gothisme dans le sens premier du terme, nous voilà en présence d’un métal bien propre sur lui à la « The Rasmus ». Inutile de dire que le fait que le maître ressemble de plus en plus à son élève n’est pas vraiment pour me ravir…
DiEversity apparait donc comme un concentré de plans métal actuellement en vogue. Ayant déjà eu quelques expériences heureuses avec ce groupe, j’ai tout de même insisté. Du style romantico-mélancolique des œuvres précédentes dans lesquelles le maitre savait tisser des ambiances de toute première qualité, il n’y a plus grand-chose. L’écoute de l’album ne nous interpelle que trop rarement, tout en étant bien trop formaté (Someone To Blame, Bleeding For The Cure, Still Remains… etc). Certes, la fin de l’album apparaît un poil plus intéressante mais impossible de se défaire de l’impression que le groupe n’a (presque) plus de personnalité.
DiEversity n’est pas un grand cru et n'offre ainsi aucun moment de franche extase sauf si vous avez un faible pour le métal « Easy Listening »… Seul l’organe particulièrement impressionnant (je parle de la voix !) de Mika Tauriainen mérite le détour… Et encore, celle-ci s’avère bien moins mise en valeur que sur Time Of Despair et Gone les deux précédentes sorties du groupe. A ce propos, si vous voulez entendre tout le potentiel du grand Tauriainen, écoutez Sham Rain, son side-project qui ressemble déjà tout à fait à autre chose…