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"Avec "Embryogenesis", Xavier Boscher illustre en musique les premières étapes de la vie et nous offre un album metal progressif étonnant et inventif."
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4/5
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Une cellule puis deux puis quatre puis des milliards. Un ballet de mitoses parfaitement programmé. Et en huit semaines, la formation d’un embryon humain. Toute personne se penchant sur le sujet ne peut qu’être fasciné par ce spectacle que les mots, autres que scientifiques, sont incapables de décrire. Xavier Boscher, lui, a choisi d’illustrer l’embryogenèse en musique. Projet risqué et un peu fou. Mais le musicien n’a peur de rien. Le Niçois depuis le début de sa carrière n’a de cesse de tenter des expériences musicales dont l’éclectisme force le respect. De ses premiers albums new-age à son opus rock progressif "Pentagramme" sorti il y a un an à peine, en passant par ses participations à des projets metal extrême avec Misanthrope et metal progressif avec Nebuleyes, Xavier Boscher cumule les expériences musicales, se jouant des étiquettes.
Avec "Embryogenesis", dixième album solo de sa discographie méconnue, le multi-instrumentiste fait la synthèse de ses travaux précédents et propose un opus metal progressif maîtrisé et passionnant. Entièrement instrumentaux, les neuf titres composent une symphonie intra-utérine essentiellement basée sur des développements mélodiques accessibles construits en strates successives, à la manière de la mise en place progressive des différents organes du futur fœtus.
Si, à quelques exceptions près, Xavier Boscher joue de tous les instruments, c’est bien sûr la guitare qui est à l’honneur sur "Embryogenesis", dont l’aspect progressif peut se rapprocher des travaux de Patrick Rondat. Alors certes, même s’il gratifie l’auditeur de solos shred efficaces, Boscher n’a pas la technique ni la virtuosité du génial Rondat. Mais il compense par un sens de la mélodie et de la composition que bien des productions actuelles de metal progressif peuvent lui envier. L’écoute du titre ‘Embryogenesis’, mouvement symphonique brillant de près de vingt minutes, démontre à elle seule toute l’inspiration du musicien. D’autant plus que Xavier Boscher parvient, avec malice et efficacité, à maintenir l’attention de l’auditeur par des apports fusionnels constants : les chœurs oldfieldiens de ‘Cornucopia’, le break jazzy de ‘Female Architecture’, les claviers à la Vangelis de ‘Timelessness Kingdom’, les emprunts à la musique classique de ‘Embryogenesis’ et les guitares harmonisées de ‘Illumination’ et ‘Blastocyst’, sans doute le plus beau morceau de l’album.
Même s’il est parfois possible de reprocher à certains titres d’"Embryogenesis" de traîner un peu en longueur, notamment le redondant ‘O Negative’ qui reprend jusqu’à plus soif le thème mélodique de ‘Blastocyst’, Xavier Boscher parvient à rendre son projet insensé cohérent et livre un disque inventif et bouillonnant, comme la naissance de la vie qu’il décrit en musique. Cet album original et étonnant mérite beaucoup mieux que la confidentialité à laquelle il semble promise. Qu’on se le dise !
Plus d'information sur
http://www.xavierboscher.com/
LISTE DES PISTES:
01. Cornucopia 02. Illumination 03. Female Architecture 04. Timelessness Kingdom 05. Hybrid 06. Blastocyst 07. Cells 08. O Negative 09. Embryogenesis
FORMATION:
Xavier Boscher: Guitares / Basse / Claviers / Batterie Antoine Monsch: Invité / Claviers (9) Benjamin Masson: Invité / Guitare Solo (1) Jean-Jacques Moréac: Invité / Basse (7) Loic Manuello: Invité / Guitare Solo (2)
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(2) AVIS DES LECTEURS
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Cet album est étonnant, mélodiquement, musicalement, je vous le conseille. la prod est de bonne qualité, le summum étant le dernier titre génial de quasi 20 minutes, le gars a enregistré son album tout seul et joue de tout (sauf la batterie) et le mastering. Si vous aimez le prog metal instrumental c'est pour vous. 9 titres terribles, pour de l'instrumental, c'est pas hyper technique, mais Plutot mélodique, y a des breaks jazzy, cela foisonne d'idées musicales intéressantes, un magma assez créatif je trouve par rapport aux autres guitaristes qui enregistrent ce type d'album. l'instrumentation est riche, de nombreuses cordes, synthés, c'est ultra travaillé, chapeau
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Album sans grand intérêt, pour les aficionados du ... de ... bah je sais pas en fait. Une musique technique et speed qui ne véhicule aucune émotion (il est vrai que le style pure instrumental part déjà avec un handicap), avec de rares breaks forcés à mort (le pompon étant atteint sur le titre final). Pour ma part, seul l'accessible Timeless Kingdom, dans un style proche de Satriani, a retenu mon attention.
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(1) COMMENTAIRE(S)
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LECTEURS:
3/5 (2 avis)
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STAFF:
4/5 (2 avis)
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