3 années après « Seventh Sign », Torben Enevoldsen remet le couvert avec son projet Section A.
Pour ce nouveau concept album, exit les têtes d’affiche qu’étaient Andreas Lill, Gunter Werno et Derek Sherinian remplacés notamment par Johan Koleberg, Pontus Egberg… Ce qui fait qu’ajoutés à Andy Engberg, le projet Section A devient le refuge préféré des membres de Lion’s Share…
Pour finir de planter le décor, « Parallel Lives » se veut être un album concept autour d’un thème cher à Arjen Lucassen dans ses space opéras ; à savoir l’histoire d’un personnage central (William) qui a le pouvoir de voyager entre les univers parallèles dans son sommeil…
Comme peut le laisser penser le thème, les ambiances et la musique de « Parallel Lives » font de suite penser à « Ultima Ratio » de Superior…
Après une intro sous fond de pluie, les protagonistes nous mettent rapidement dans le bain en nous entraînant sous un déluge de notes… La 1ère partie de l’album scotche l’auditeur avec ses riffs puissants, entraînants aux soli particulièrement efficaces et bienvenus, couronnée par un « Dark Alliance » entêtants aux refrains efficaces…
Cependant - et sans que la qualité des morceaux suivants soit remise en cause - après avoir passé les quatre premiers titres, une certaine monotonie s’installe et une désagréable impression de déjà entendu se fait ressentir avec des titres très typés hard mélodique chers à nos voisins allemands (Vanden Plas, Superior…) menés par des compositions des plus basiques aux soli sans fin qui rendent le genre sans saveur. Et ce n’est pas en ajoutant des chœurs lyriques pendant les refrains dans le dernier morceau « Beginning of the end » que la sauce reprendra…
Et c’est bien dommage car après avoir pris du plaisir à l’écoute de la 1ère partie de ce concept, la 2nde manque singulièrement d’originalité ayant pour effet de l’oublier sitôt l’écoute terminée…
Malheureusement et comme beaucoup d’autres albums de ce genre, « Parallel Lives » ne déroge pas à la règle qui veut qu’après une 1ère découverte sympathique de l’opus, on le perde dans les dédales de notre trop fournie cdthèque, ayant pour effet désastreux pour les auteurs de cet opus de ne plus jamais réapparaître dans leur lecteur…