Formé en 2013 à Toulon, Hampered déboule avec son premier album intitulé "Asylum", immersion dans l’univers dérangé d’un héros enfermé dans un asile psychiatrique.
Après une ‘Intro’ parlée à la façon du slam d’un Grand Corps Malade qui pose le décor et les raisons de cet enfermement (un accident de la route), ‘I’m Alive’ bascule dans un univers néo metal / fusion à la Rage Against the Machine… pour ainsi mieux illustrer le malaise ambiant.
Même si la production très typée 1990 et certaines sonorités ne manqueront pas de rappeler les folles expérimentations de Tom Morello, "Asylum" n’est pas seulement une plongée nostalgique dans ces années fusion. Le metalcore a la part belle dans cette descente aux enfers de la démence - via des riffs incisifs et les growls de Val - pour le pire avec les refrains propres au genre et ce qu’ils peuvent comporter comme clichés (‘Each Other’) mais aussi et surtout le meilleur avec de vraies réussites comme le catchy à souhait ‘Blast (Bridge Refrain)’.
C’est dans cette ambiance malsaine que Hampered nous bouscule tout du long des 10 titres qui composent ce "Asylum" avec comme clôture ‘The End’ qui comme son nom l’indique annonce la fin de cette folle immersion avec la présence de Maxime Keller connu pour ses travaux chez Smash Hit Combo.
Avec "Asylum", Hampered se libère de ses chaînes et tient une belle carte de visite, avec ses qualités indéniables et ses défauts de jeunesse, pour lancer définitivement sa carrière.