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"At The Gates persiste et signe avec "To Drink From The Night Itself" un superbe album de death mélodique. Le groupe suédois règne en maître et se plait à le faire savoir avec classe et panache."
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5/5
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Rarement un retour a été aussi réussi que celui d’At The Gates. Avec "At War With Reality", les Suédois ont rappelé qui était le patron du death mélodique. Si l’histoire s’était arrêtée là, elle aurait été superbe car rien n’a coulé de source depuis. Thomas Lindberg confiait vivre cette seconde vie au jour le jour puis petit à petit l’idée d’un sixième album a pris forme. Le départ d’Anders Bjöler n’a pas contrarié ces plans même si cette nouvelle peut inquiéter tant le guitariste était un élément important. Le groupe ne s’est pas laissé envahir par les doutes et nous propose "To Drink From The Night Itself" avec aux commandes Jonas Bjöler et Thomas Lindberg. De la pochette teintée de rouge aux thèmes choisis, At The Gates propose une nouvelle fois un concept album dans la lignée de "The Red In The Sky Is Ours". Douze titres pour à peine plus de 40 minutes, cela va droit au but sans fioriture.
Très rapidement At The Gates nous fait comprendre qu'il reste le patron. Il reprend exactement là où il s’était arrêté avec "At War With Reality" et si Anders n’est plus là, la marque de fabrique est bien présente. Avec ‘To Drink From The Night Itself’ en ouverture, la leçon est nette et sans bavure. C’est un concentré de ce que l’on attend quand on évoque le death mélodique, un titre à la fois puissant et mélodique qui scotche au siège avec le chant aiguisé au rasoir de Thomas Lindberg et qui propose de plus un refrain qu’on retient facilement.
La suite est réjouissante. At The Gates déroule un savoir-faire impressionnant avec une homogénéité qui fait sa force, livrant une collection de titres épatants, que ce soit ‘A Stare Bound In Stone’, ‘Daggers Of Black Haze’ ou ‘In Nameless Sleep’ pour ne citer que ceux-là. Ce qui impressionne toujours, c’est cette force pour proposer riffs et soli à la fois mélodiques et rentre-dedans. Lindberg par sa puissance vocale reste l’artisan principal de la réussite artistique. A côté de ces bombes, le groupe a la bonne idée de durcir le ton avec des titres comme ‘The Colours Of The Beast’ ou ‘A Labyrinth Of Tombs’ plus sombres et d'un death pur et dur. Le disque se clôture avec un surprenant ‘The Mirror Black’ plus mélodique et accrocheur et doté d’une fin symphonique mélancolique.
"To Drink From The Night Itself" est un nouveau grand cru d’At The Gates. Encore une fois les Suédois donnent le la et montrent aux formations actuelles qu’ils sont bel et bien redevenus les maîtres - au cas où certains oseraient encore en douter.
Plus d'information sur
https://www.facebook.com/atthegatesofficial
LISTE DES PISTES:
01. Der Widerstand 02. To Drink From The Night Itself 03. A Stare Bound In Stone 04. Palace Of Lepers 05. Daggers Of Black Haze 06. The Chasm 07. In Nameless Sleep 08. The Colours Of The Beast 09. A Labyrinth Of Tombs 10. Seas Of Starvation 11. In Death They Shall Burn 12. The Mirror Black
FORMATION:
Adrian Erlandsson: Batterie Jonas Björler: Basse Jonas Stålhammar: Guitares Martin Larsson: Guitares Thomas Lindberg: Chant
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DERNIERE INTERVIEW
AT THE GATES (03 OCTOBRE 2014)
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Music Waves a renconté le chanteur d'un groupe qui a façonné le mélodeath tel qu'on le connaît. Nous sommes revenus sur les raisons de ce retour concrétisé par ce "At War with Reality" qui fait suite au mythique "Slaughter of the Soul" sorti en 1996...
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