Sérieusement, cela fait combien de temps que vous n’avez pas écouté un bon album de Toto ? Je veux parler d’un album vraiment marquant. Pour ma part, cela doit remonter à « The seventh one » en 1988, autrement dit, une éternité…
A l’écoute de ce nouvel album, on dirait bien que la bande à Lukather a décidé de prouver au monde qu’il fallait encore compter sur elle, et la preuve tient ne serait-ce que dans le premier morceau de l’album. Steve Lukather sonne comme le guitariste de Dream Theater, Bobby Kimball chante comme si sa vie en dépendait et le nouveau claviériste se déchaîne sur le refrain. Excellente entrée en matière, et la suite n’est pas mal non plus...
« Dying on my feet » nous rappelle que Toto est avant tout un bon groupe de Fusion qui sait puiser son inspiration notamment dans la Soul et le Rythm and Blues. « Bottom of your soul », le single de l’album, voit la participation (trop courte) de Joseph Williams au chant et « King of the world » possède le genre de refrain puissant que les amateurs du groupe attendent.
Du reste de l’album, on retiendra également la ballade « Simple life », malheureusement un peu courte, « Taint the world » très dynamique à écouter dans sa voiture (de sport) et « No end in sight » pour son refrain accrocheur et lyrique.
A noter que l’édition japonaise contient un titre supplémentaire instrumental et jazzy, anecdotique mais sympathique.
« Falling in between » est un retour aux sources pour le groupe qui y a mis toute son expérience tout en sachant faire preuve d’éclectisme et surtout d’une vitalité renouvelée. Je finirais cette chronique en concluant que, une fois n’est pas coutume, le groupe ne s’est pas fichu de notre tête (à Toto).