La formation se situe dans cette lignée qui aime à remettre au goût du jour le hard rock pur et dur, entraînant et sans fioriture dans l’esprit d’AC/DC et Rose Tattoo. Grâce des concerts bouillants (leur prestation énorme au Betiz Fest 2016 est restée dans les mémoires), une promotion intelligente, à la fois sur le web et sur le terrain, ils ont tapé dans l’œil de pas mal de gens. Cela leur permet de gagner une forte exposition avec la réédition de leur album chez Dooweet.

10 titres pour 40 minutes, Overdrivers vise juste : son "Rockin’Hell" a la durée parfaite et n'ennuie pas un instant. Il présente des titres directs qui donnent envie de se remuer méchamment dans un pur esprit rock. ‘Rockin’Hell’, ‘Hard Rock Hard Life Hard Night’, ‘Dirty Girls Island’ et ‘Rock Your Life’ sont des parfaits représentants du genre, servis par un Adrien au chant rocailleux idéal et par les riffs et soli brûlants d’un Anthony digne héritier des meilleurs six cordistes hard rock. Les refrains sont soignés et instantanés et cela donne des titres taillés pour cartonner en live. On fera aussi ressortir un excellent ‘She Hides A Big Packet’ proche du AC/DC époque Bon Scott avec une énergie irrésistible et un chant plein d'un feeling 70’s.

Mais Overdrivers sait aussi varier le propos avec intelligence. ‘Hot Driver’ est un superbe moment de hard blues digne du ‘Ride On’ d’AC/DC avec un côté vicieux et un feeling qui éclate sur une superbe et longue partie instrumentale.  ‘Big Mary’ suit la même trace avec un aspect plus direct mais avec cette même gouaille blues et une simplicité si efficace.  ‘Girls Gone Wild’ se distingue par un refrain accrocheur proche de Mötley Crüe pour un résultat d’une efficacité redoutable.