Déjà, et cela saute aux oreilles sur ces chansons, le son est bien plus costaud, le côté brut est toujours là mais avec un supplément de puissance bienvenu. D’entrée, ‘Anarchy’ prends à la gorge avec un ton tranchant digne des débuts de Slayer et un côté galopant et remuant. La suite du disque est tout aussi rentre-dedans et il y a de quoi se faire plaisir pour qui aime ce son thrash années 80 qui percute. ‘True Chatter’ et ‘TV’s Grime’ évoquent les débuts de Metallica avec ce côté urgent qui déboîte, notamment dans le chant aiguisé de Thomas et dans des soli rapides et mélodiques.

'Live Die But Buy’ et ‘The Old Spacegat’ évoquent Death Angel notamment dans le chant avec son côté nerveux et brûlant. ‘Platoon Of Death’ reste ce monstre de heavy thrash que l’on connaissait avec un groove à la Pantera appuyé dans un riff introductif parfait. Avec ‘The End of Times’, Psychoïd a la bonne idée de proposer un instrumental, exercice typique des années 80. Il y excelle avec un son de basse très en avant et ce côté épique et mélodique qui fait penser à l’époque de "Ride The Lightning". Enfin il fait parler la poudre sur un ‘Out Of Control’ très incisif et proche d’un Overkill.