Au-delà de la musique, il y a Snake et son incroyable capacité à passer d’un chant robotique glacial à un chant malsain donnant l’impression qu’il sort de l’asile. Au fil de l’album, on est saisi par la force des chansons, leur capacité à nous entrainer dans cet univers particulier. ‘Obsolete Begins’ et ‘The End Of Dormancy’ forment un duo initial très fort, montrant que Voivod reste le patron du style. Ensuite, la montée en puissance vers les abysses de ‘Inconspiracy’ puis la folie pure de ‘Always Moving’ mettent les nerfs à rude épreuve. Tandis que ‘Event Horizon’ et son côté jazzy furieux glace le sang. Enfin il y a la touche de génie avec les 12 minutes de ‘Sonic Mylenium’. Véritable voyage intérieur, il regroupe toutes les qualités du groupe et nous fait partir loin avec un final symphonique d’une majesté remarquable.