Après une incursion loupée dans l'instrumental planant, "Poor Genetic Material" nous revient avec un nouvel album chanté. Au risque de le répéter, le chanteur, "Philip Griffiths", n'est autre que celui d'un autre groupe germanique : "Alias Eye". Sa voix magique et chaleureuse est facilement reconnaissable.
Avant de découvrir ce nouvel opus, cette chronique a nécessité la réécoute de leur album de référence, et étalon de comparaison, qu'est "Winter's Edge".
Toujours à la recherche d'atmosphères nouveaux, les Allemands, au travers de ce nouvel album, poursuivent l'élaboration d'un Rock souvent planant, à la guitare Floydienne, et aux claviers synthétiques. De mon point de vue, les compositions sont un poil moins complexes que par le passé. De ce fait, leur musique est plus accessible sans être pour cela dénuée d'intérêt, bien au contraire. Ce Rock progressif, au demeurant cérébral, ne vous prendra pas la tête.
L'ensemble est d'une grande cohérence. Les morceaux s'enchaînent sans vous laisser le temps de reprendre votre souffle... coupé par l'émotion omniprésente. Cette voix chaude n'est pas seule à dégager cette émotion. La guitare électrique plaintive, ainsi que les pianos, ne vous laisseront pas de bois.
En conclusion, rien de révolutionnaire. Sans être un album indispensable, "Spring Tidings" saura vous charmer les tympans, tout comme "Winter's Edge" a su le faire par le passé. Vous ne bouderez pas votre plaisir à l'écoute de ce digne héritier. Au cas où vous ne connaîtriez pas le groupe, pourquoi ne pas le découvrir au travers de cet album des plus recommandable.