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"Hank Von Hell est de retour et signe avec "Egomania" un disque frais teinté de rock, de glam et de punk idéal pour se remuer en rythme."
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4/5
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"Egomania" signe le retour aux affaires de Hank Von Helvete, chanteur de Turbonegro jusqu'en 2010. L’homme avait quitté la légende rock pour soigner une addiction à la drogue et n’avait guère donné de ses nouvelles hormis pour un album avec Doctor Midnight & The Mercy Cult. Désormais en pleine forme, il est de retour sous le nom de Hank Von Hell pour botter des culs avec son maquillage légendaire sur une pochette explicite exhibant un joli doigt d’honneur en forme de programme. Cela est symbolique de l’envie du chanteur de revenir à ses racines punk et rock’n’roll. C’est bien ce que Hank va nous offrir dans un disque court et frais qui va droit à l’essentiel en à peine plus d’une demi-heure.
Il y a dans ce disque un côté théâtral, un sens de la mise en scène certain, cela se vérifie dès l’entame avec ‘Egomania’ et ce It’s Time balancé pour bien faire comprendre que Hank est de retour. Puis on apprécie pleinement un rock frais et immédiat. Hank sait composer des hymnes qui font remuer la tête et les pieds et dont les refrains s’incrustent immédiatement pour ne pas vous lâcher. A ce titre, ‘Egomania’, ‘Dirty Money’ ainsi que ‘Wild Boy Blues’ sont parfaits. Le chant vicieux très rock fait son effet, les riffs et soli sont simples et directs, le tout avec un bon côté glam.
A côté on fera ressortir des titres teintés de punk mélodique d’une belle classe digne de ce que proposait Turbonegro et dans l’esprit d’un Danko Jones. ‘Too High’, ‘Pretty Decent Exposure’ et Burn To Burn’ sont énergiques en diable avec un chant vicieux irrésistible. Enfin le côté théâtral ressort et c’est cela qui fait la force de l’album, le petit truc en plus qui l’amène dans une autre dimension artistique. Ainsi ‘Blood’ fascine avec ses cuivres et un côté déluré digne d’Alice Cooper. ‘Never Again’ est prenant avec un aspect tragique en forme de confessions de la part d’un chanteur que l’on sent à fleur de peau. Enfin ‘Adios (Where’s My Sombrero)’ achève cette tragi-comédie en beauté avec une première partie dramatique intense et une seconde rentre-dedans proche de Motörhead.
Le retour de Hank Von Hell est une réussite totale. Le chanteur montre une fougue incroyable avec un talent inouï pour faire remuer son monde dans la joie et la bonne humeur. Entre cet album et celui réussi de Turbonegro, l’amateur de rock frais et un peu fou aura eu une jolie dose de bonheur.
Plus d'information sur
http://www.hankvonhell.com/
LISTE DES PISTES:
01. Egomania - 3:17 02. Pretty Decent Exposure - 3:10 03. Blood - 3:18 04. Dirty Money - 3:34 05. Bum To Bum - 3:23 06. Never Again - 3:38 07. Bombwalk Chic - 3:11 08. Wild Boy Blues - 3:27 09. Too High - 3:26 10. Adios - (Where’s My Sombrero?) - 5:13
FORMATION:
Cat Casino: Guitares Dead Said Fred: Batterie Hank Von Hell: Chant Jean Genus: Basse Major Sam: Guitares
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