Il est des albums qu’on appréhende de chroniquer tant le fond musical vous laisse totalement indifférent à la base et tant la forme des compositions est totalement incernable pour le pauvre mécréant que je suis… Ce « Sleepwalker Sun » en fait définitivement partie.
Composé de membres considérés comme prestigieux chez nos amis auriverdes (André Mello (Tempus Fugit), Marcus Viani (Sagrado)), Sleepwalker Sun s’avère être un super projet brésilien de progressif symphonique…
Si l’intro de la grandiloquente ouverture qu’est « Blindford » peut paraître prometteuse, la suite l’est nettement moins. Pire, elle pourrait s’apparenter à un très mauvais Headline qui aurait perdu son inspiration en route. En effet, le pachydermique premier titre nous abreuve pendant 14 interminables minutes des sempiternels mêmes plans éculés ressassés jusqu’à l’écœurement au milieu de violons larmoyants…
Cependant, il est hautement probable que ce énième concept de groupe à chanteuse plaira à certains comme on peut déjà le lire au travers de quelques (rares…) chroniques dithyrambiques éparpillées sur le net.
Il en ressort que, pour ceux-là, les mots qui s’enchaînent dans ce chronique pour former des phrases qui elles-mêmes constituent cette chronique n’auront aucun intérêt ! Cet alinéa vous paraît sans queue ni tête et bien ? Et bien imaginez-le chanté par une voix féminine qui s’essouffle affreusement au moment de monter dans les aigues sur fond de soli de guitares et de clavier fort bien maîtrisés au demeurant mais toujours non-avenus ; vous obtiendrez mon sentiment éprouvé à l’écouté dudit « Sleepwalker Sun ».
Dans ces conditions, même l’apparemment sympathique duo voix/piano acoustique sur fond de violon (« Jalen’s Eyes ») ne trouvera aucune grâce à mes yeux impitoyables tant ma patience a été poussée à bout tout au long des 5 morceaux précédents ! Sans aucun intérêt… Non définitivement aucun…