7 Days, qui signe avec "The weight of the world" son premier témoignage studio, est le fruit du guitariste Markus Sigfridsson , qui nouait déjà une forte proximité avec le monde du metal, puisqu’il n’est autre que l’un des membres du groupe de metal mélodique Harmony, ainsi que l’illustrateur des jaquettes de Divinefire et de divers autres artworks pour le compte de Rivel Records.
Avec 7 Days, le guitariste explore de nouveau sentiers musicaux, toujours metal, mais plus progressif dans l’approche. Ainsi, le groupe évolue dans un style très proche de ce que peuvent proposer Dream Theater, et plus encore les Italiens de Dynamic Lights. On a donc des compos à la rythmique sans cesse changeante, mais lorgnant toujours du coté du mid-tempo, avec un clavier omniprésent, que ce soit via des nappes d’ambiance ou lors des duels effrénés avec la guitare, et une guitare acoustique intervenant sporadiquement afin d’aérer certains passages. Chaque membre joue parfaitement bien, et le chanteur, s’il n’a rien d’extraordinaire, rempli son rôle avec professionnalisme.
Le réel problème se trouve en fait dans les morceaux en eux même. A l’écoute de "The weight of the world", il ne se dégage que peu d’émotions. Il y a bien quelques bons moments, comme 'Where are you', le solo de 'Confessions' ou le début de 'Save me', mais c’est globalement très plat. Qui plus est, une certaine homogénéité plombe littéralement les différents morceaux, et ce même si l’on sent une volonté sincère du groupe de proposer des ambiances propres à chaque titre, comme sur l’arabisant 'The darkest winter' ou le duo avec une chanteuse sur 'Fall again'.
On a donc une oscillation permanente entre le très moyen et l’assez bon. Ce qui est d’autant plus rageant que les musiciens sont excellents et semblent croire en ce qu’ils proposent. Indéniablement, il leur manque ce soupçon d’âme qui font des grands groupes ce qu’ils sont. Dommage.